(Pas d'ascenseur)
![]() Des scientifiques ont trouvé le talon d'Achille d'un instecticide mondialement populaire. Cette découverte pourrait remettre en question son utilisation comme moyen de contrôle des insectes dans les pays en voie de développement. Cet insecticide est préféré des fermiers biologiques non seulement pour son efficacité mais aussi parce qu'il est composé de toxine fabriquée naturellement par des microbes du sol. Cependant des chercheurs ont identifié un gène qui permet aux insectes de résister aux toxines, rendant l'insecticide inefficace. Depuis des décennies les agriculteurs biologiques ont pulvérisés leurs cultures avec le Bacillus thuringiensis (Bt), une bactérie qui produit des substances toxiques pour les insectes mais inoffensives pour les animaux et les humains. Ces dernières années, les biotechnologistes ont inséré des gènes de la bactérie Bt directement dans des plantes cultivées et notamment le maïs pour leur conférer des résistances aux insectes. Cette stratégie faisait cependant craindre l'induction de la résistance à ce gène de par l'incorporation de celui-ci à plusieurs cultures et du développement de plusieurs cultures OGM. Des scientifiques pensent que ces craintes étaient justifiées, après avoir découvert une mutation chez un papillon (mite) qui attaque le coton, une des cultures modifiées avec le gène BT. |
L'équipe de
recherche internationale dirigée par le professeur d'entomologie Fred Gould, de
l'Univerté de l'Etat de Caroline du Nord a déclaré que les papillons qui contenait deux
copies du gène mutant étaient très résistants aux toxine BT. Les chercheurs estiment que 0,15 % des papillons sauvages possèdent ce gène de résistance. Il faudra 10 ans pour que ces insectes mutants posent problèmes aux agriculteurs. Cette découverte à propos de ce gène permet de nous donner une indication précoce du développement d'une résistance aux plantes génétiquement modifiées mais elle va également nous permettre de modifier les plantes pour qu'elle puisse résister à ces nouvelles attaques. Une autre équipe de recherche de l'Université de Californie à San Diego a découvert des résitances à la toxine BT chez un vert rond microscopique, comme un nématode qui provoque de sérieux dégâts aux cultures. Raffi Aroian, professeur de biologie dans cette université a déclaré, il y a des insectes dans la nature qui disposent de gènes variants qui sont résistants aux toxines BT. Ce n'est qu'une question de temps. Plus il y aura de cultures modifiées à partir de gènes BT, plus rapide sera le développement de population suffisante pour être économiquement néfaste aux agriculteurs. © Agris, 2001
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Le point sur les OGM - Pollution par les OGM dans le Saint-Laurent La
toxine bt, c'est embêtant : elle suinte!
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