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Source : ADIT BE Russie, le 09/01/2005
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Les chercheurs russes et biélorusses
mèneraient une coopération active dans le cadre de BelRosTransgen, un
programme ayant pour objectif de concevoir des médicaments efficaces et
biologiquement sûrs fabriqués à base de lait d'animaux transgéniques.
L'Institut de biologie génétique, Académie des Sciences de Russie, aurait
réalisé un important travail en matière de clonage de gènes structurels de
l'homme qui présentent de l'intérêt pour la pharmacologie. Une section de
l'Institut de l'élevage de l'Académie nationale des sciences de Biélorussie
qui participe au programme étudierait quant à elle la transplantation
d'embryons aux animaux agricoles et mènerait des expérimentations en matière
de conception d'animaux transgéniques. L'enjeu essentiel du programme serait
de lancer une production biologique de médicaments de nouvelle génération à
base de lait de chèvres transgéniques contenant des protéines thérapeutiques
de l'homme.
Les chercheurs compteraient se concentrer dans un premier temps sur la
pro-urokinase et la lactoferrine. La pro-urokinase, un thrombotique de
quatrième génération, réduirait de cinq fois la mortalité par infarctus du
myocarde. La lactoferrine, elle, diminuerait de dix fois le taux d'incidence
des gastro-entérites chez les nourrissons en allaitement artificiel.
Toutefois, une dose de ces médicaments produits par les technologies
contemporaines couteraient 1.500 et 2.600 dollars US respectivement. La
nouvelle méthode utiliserait en tant que bioréacteurs des animaux
transgéniques dont le lait contient des protéines thérapeutiques de l'homme.
Un procédé écologique et économe qui utiliserait des animaux transgéniques
élevés dans des exploitations agricoles.
Les protéines thérapeutiques de l'homme seraient excrétées totalement avec
le lait et ne menaceraient pas les animaux transgéniques. Parmi les animaux
agricoles on privilégierait les chèvres qui sont plus résistantes aux
infections et dont la période de reproduction et l'intervalle entre
générations sont beaucoup moins longues que celles du gros bétail. La
production de protéines thérapeutiques utilisant des chèvres transgéniques
pourrait être lancée dans les années à venir.
Les chercheurs russes et biélorusses en lice pourraient non seulement
satisfaire aux besoins intérieurs des deux pays, mais aussi se tailler un
créneau sur le marché des hautes technologies génétiques en formation.
L'application du programme permettrait de réduire de 10 à 20 fois les prix
de la pro-urokinase et de la lactoferrine, actuellement en déficit. Ce
programme serait en voie de réalisation. La reconstruction d'une ferme
biotechnologique est terminée, et les premières transplantations d'embryons
génétiquement modifies seraient envisagées pour cette fin d'année.
http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news5190.php
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