Les plantes
transgéniques, la politique et l'éthique COMMUNIQUE du 25 mai 2000 à 19h DESTRUCTION DU COLZA CONTAMINE |
La Coordination
Rurale se félicite de la prise de position du gouvernement français et des organismes
stockeurs en faveur de la destruction des parcelles de colza polluées par des semences
OGM et de leur engagement à indemniser intégralement les producteurs victimes de cette
affaire ainsi que nous l'avions demandé dans notre communiqué de presse du 19 mai 2000. Cependant nous regrettons que les décideurs informés depuis le 3 avril 2000 aient attendu que le Swedish Board of Agriculture parle d'une possible contamination en France pour avertir l'opinion française et prendre les mesures qui s'imposaient. Le revirement de position du gouvernement en faveur de la destruction de ces parcelles nous confirme qu'il ne s'agit pas " d'une tempête dans un verre d'eau ". Malheureusement la floraison de ces cultures est en cours et avec elle la dissémination du pollen. C'est pourquoi, nous réitérons nos demandes pour les mesures conservatoires suivantes : - Mise en place d'un dispositif d'analyse de contrôle de présence d'OGM dans les zones à risques et destruction des parcelles éventuellement contaminées. - Mise en place d'un dispositif de destruction des repousses dans les zones à la périphérie des parties contaminées.
D'autre part, afin
d'éviter dans l'avenir toutes nouvelles contaminations de ce type nous - Le passage à 0 % du taux de présence d'OGM pour les semences certifiées. - Le maintien de l'interdiction des cultures OGM en Europe car les risques de croisements avec des plantes de même famille ne pourront jamais être évités.
- Les plantes transgéniques, la politique et l'éthique 8 février 1999 : (...) La manière de gouverner en ne consultant que les experts n'est plus adaptée à la situation actuelle. La science pénètre le coeur de la vie. L'homme est menacé dans son existence même par la puissance des transnationales qui par souci de profit inunédiat ne respectent pas le principe de précaution. Ne pas pouvoir appliquer ce principe lorsqu'il existe des doutes fondés revient à accepter que l'homme devienne cobaye (cf autres problèmes : boeuf US aux hormones, somatotropine bovine, hormones de croissance etc ... ). La
"mondialisation" est un danger lorsqu'elle nous refuse le droit de nous
protéger et permet à quelques sociétés transnationales de pouvoir s'accaparer
"l'arme alimentaire" en contrôlant la production agricole par le biais des
semences transgéniques. Les Etats doivent conserver leur souveraineté pour toute décision concernant l'alimentation et la santé. Le Peuple qui n'a plus confiance dans les experts officiels doit pouvoir être démocratiquement consulté sur ces grands sujets qui le concernant existentiellement et hypothèquent l'avenir de l'humanité. Il conviendrait également d'accorder davantage de crédits à la recherche publique pour libérer les scientifiques de la pression des transnationales. Le fonctionnement de l'Europe laisse lui aussi à désirer puisque le Parlement Européen a voté à la quasi unanimité (402 voix contre 4) contre le maïs transgénique tandis que la commission une fois de plus cédait aux Américains.
En France, 150
scientifiques ont signé une demande de moratoire pour l'exploitation des plantes
transgéniques en grande culture. Ils ne sont pas mollis intelligents que les autres... A-t-on le droit de breveter la vie et de jouer aux apprentis sorciers face au risque énorme d'un pollution génétique irréversible?!
Il demande
aujourd'hui l'interdiction de cultiver, et d'importer des plantes transgéniques - la
consultation du Peuple soit par un système de débats à définir, soit par sondage, soit
plus démocratiquement encore par référendum - l'étiquetage de tous les Le 8 février 1999. Jacques LAIGNEAU, Président d'honneur de la Coordination Rurale Union Nationale
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