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1er décembre 2003
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Malgré les réticences tenaces de l'Europe, la culture des organismes
génétiquement modifiés (OGM) s'intensifie sur la planète.
Ce sont les États-Unis qui demeurent actuellement les plus grands
producteurs et utilisateurs d'OGM avec 40 % du maïs qui y est cultivé, 81 %
du soya, 65 % du canola et 73 % du coton, révèle un nouveau dossier du
magazine scientifique
Nature.
La culture d'OGM demeure cependant concentrée aux États-Unis avec 39
millions d'hectares qui y sont consacrés. Les trois autres plus importants
producteurs d'OGM sur la planète sont l'Argentine (13,5 millions
d'hectares), le Canada (3,5 millions d'hectares) et la Chine (2,1 millions
d'hectares).
Cependant, de plus en plus de pays s'ouvrent à l'utilisation de semences
génétiquement modifiées et leur utilisation se généralise notamment dans les
pays où l'agriculture est en croissance, note Nature. En fait, de
plus en plus de pays adoptent des politiques favorables à l'utilisation des
OGM.
Par ailleurs, une nouvelle étude réalisée en Angleterre relance le débat sur
les OGM dans ce pays où leur culture à des fins commerciales est toujours
interdite. La recherche commandée par le ministre britannique de
l'Environnement conclut que les cultures OGM de betterave et de colza sont
néfastes pour la biodiversité. En effet, les abeilles, les papillons et les
oiseaux sont moins nombreux à visiter les terres abritant des cultures OGM
et arrosées d'herbicides puisque ces dernières sont moins riches en
mauvaises herbes et en graines de toutes sortes. La situation est telle que
les experts craignent même la disparition de certaines espèces d'oiseaux,
telles que l'alouette des champs, si ce type de cultures devait se
généraliser.
Paradoxe pour ce qui est de la culture de maïs transgénique : il semble que
ces champs étaient plus riches en insectes de toutes sortes, révèle cette
même étude. Les experts n'ont pas réussi à comprendre pourquoi.
L'objectif de cette étude était de comparer l'abondance de la faune vivant
sur et en bordure des terres cultivées avec des semences traditionnelles
avec celles où poussent des cultures OGM.
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