L'impact écologique des activités humaines est de
plus en plus préoccupant. En 30 ans on a consommé
environ 30% des ressources naturelles de la planète et
à peu près tous les écosystèmes
planétaires sont aujourd'hui en déclin.
(planète vivante WWF)
La Terre, une poubelle?
Une humanité kamikaze
En détruisant notre écosystème (forêts,
terres arables, système hydraulique....), en
prélevant au-dessus de ce que le milieu naturel est capable
de fournir, la chute de notre civilisation thermo-industrielle peut
être très rapide d'autant plus que les
interdépendances entre nos différents réseaux
d'approvisionnement accroissent notre
vulnérabilité. Alors comment comprendre que nous
acceptons de courir au suicide par nos propres agissements sans
réagir?
|
L'hypothèse Gaïa
Notre planète, la Terre, subit un réchauffement
climatique du fait de la surpopulation humaine. Selon la
théorie de Gaïa de James Lovelock, la Terre est un
organisme vivant. En ce moment elle a la fièvre, à
cause d'un virus appelé "l'homme" qui prolifère
à sa surface. La Terre est malade de l'homme. Ici, nous
publions régulièrement son bulletin de santé
...
|
La belle planète va mal
Energies propres, énergies sales
La fièvre de l'organisme
Terre
Etat du bouclier d'ozone
Forêts tropicales : le
trésor dilapidé
 Biodiversité, Peuples
premiers
Souffrance humaine, injustice
Alerte à Babylone! Une vidéo à voir
absolument : http://www.koreus.com:80/video/alerte-babylone.html
La part du colibri
L'espèce humaine face à son
devenir
Comment se fait-il que l'humanité en dépit des
ressources planétaires suffisantes et de ses prouesses
technologiques sans précédent, ne parvienne pas
à faire en sorte que chaque être humain puisse se
nourrir, se vêtir, s'abriter, se soigner et développer
les potentialités nécessaire à son
accomplissement ?
Comment se fait-il que la moitié du genre humain,
constituée par le monde féminin, soit toujours
subordonnée à l'arbitraire d'un masculin
outrancier et violent ?
Comment se fait-il que le monde animal, à savoir les
créatures compagnes de notre destin et auxquelles nous
devons même notre survie à travers l'histoire, soit
ravalé dans notre société d'hyper consommation
à des masses ou à des fabriques de protéines
?
Comment les mammifères auxquels j'appartiens ont-ils pu
se croire le droit d'exercer d'innombrables exactions sur le monde
animal, domestique ou sauvage ?
Comment se fait-il que nous n'ayons pas pris conscience de la
valeur inestimable de notre petite planète, oasis de vie au
sein d'un désert sidéral infini, et que nous ne
cessions de la piller, de la polluer, de la détruire
aveuglément au lieu d'en prendre soin et d'y construire la
paix et la concorde entre les peuples ?
Ces questions qui demeurent à ce jour sans
réponse mettent en évidence la faillite de notre
conscience et l'obscurantisme dans lequel nous évoluons en
dépit de nos connaissances.
Extrait de : "La
part du colibri, l'espèce humaine face à son
devenir" de Pierre Rahbi (éditions de l'aube, voix
libres)
http://www.amazon.fr/part-colibri-Lesp%E8ce-humaine-devenir/dp/2752602693
|

Relevez le Défi pour la Terre
et réduisez votre impact sur l'environnement. Par
des gestes simples et concrets, vous lutterez contre les pollutions
pour un développement durable de la
planète.
http://www.defipourlaterre.org
|
"Dans le lointain passé de l'humanité, rien ne
bougeait vite. C'était à l'échelle des
millénaires. A la fin du Moyen âge, une
accélération s'est fait sentir, d'abord à
l'échelle des siècles puis, après la Seconde
Guerre mondiale, à celle des décennies. Maintenant le
phénomène se ressent d'une année à
l'autre. Nous sommes dans une période critique. Impossible
de prédire l'état de la planète d'ici un
demi-siècle, ou moins.
Certains clignotants -ceux qui concernent la
température, les émissions de gaz carbonique, les
pollutions, l'épuisement des ressources naturelles,
l'érosion de la biodiversité- passent progressivement
du rouge au rouge vif. Simultanément les réactions
des Terriens prennent de l'ampleur. Inimaginable il y a une
trentaine d'années, la prise de conscience de la
gravité de la situation se
généralise."
Hubert Reeves Mal de Terre

Essor économique, industrialisation,
urbanisation, écarts de richesse entre pays, pauvreté
persistante dans les pays en voie de développement,
conflits... Les causes du mal dont souffre la planète sont
multiples, complexes et interdépendantes...
36
mégalopoles en 2015 ?
|
Aujourd'hui la moitié des Terriens vivent
dans des mégalopoles et, d'ici 2050, ils seront les
deux tiers de la population mondiale. Tel est le bilan alarmant
dressé par les spécialistes de l'urbanisation
sur l'expansion des villes géantes, lors du forum
urbain mondial organisé par l'ONU-Habitat, qui
s'est récemment tenu à Barcelone.
(...)
La suite :
http://www.cite-sciences.fr
|
Des
chiffres qui laissent songeur...
- 815 millions de personnes sont sous-alimentées,
soit 17 % de la population mondiale.
- Plus d'1 milliard d'êtres humains n'ont pas
l'accès à l'eau potable.
- Entre 1990 et 2000, la surface des forêts dans le monde a
diminué de 2,37 % soit 1,7 fois la superficie de la
France.
- 11 000 espèces de plantes et d'animaux sont
menacées d'extinction à court terme.
- Un Américain émet en moyenne 11 fois plus de
CO2 que le seuil défini pour éviter le
réchauffement climatique, un Allemand, 6 fois plus, un
Français, 4 fois. A l'opposé, un Indien n'émet
que 60 % de ce seuil et un Népalais 7 %.
- Nous serons dix milliards d'humains en
2050.
Tout semble s'accélérer de
manière inexorable. Les ressources naturelles ne peuvent
plus suivre le rythme effréné des activités
humaines : les forêts disparaissent, les sols
s'érodent, les ressources halieutiques s'appauvrissent, la
biodiversité régresse, les ressources en eau sont
surexploitées, les déserts avancent, la pollution
envahit nos côtes, le climat se
dérègle...
Cette machine si complexe qu'est la Terre serait-elle en train de
s'emballer, victime des activités humaines dont l'impact
tend à s'amplifier ? (...)
Source futurascience.fr
|
Chiffres clefs de la Terre
(astrophysique)
Chiffres fous (population
etc...)

La belle planète va mal
28
septembre 2005
Cela ne se
remarque peut-être pas lorsque l'on a le nez dessus. Mais,
depuis l'orbite terrestre, on voit bien les lambeaux qu'on arrache,
jour après jour, aux joyaux tropicaux. En 2050, il ne
restera de ces forêts que des vestiges. Cà et
là des îlots de nature sauvage.
Les grands singes tels les gorilles, les
chimpanzés, les bonobos et les Orang-Outans sont les
premiers à pâtir de cette honteuse
déforestation. Bientôt il n'en restera plus que
quelques rares spécimens dans les zoos, à vous
regarder avec leurs grands yeux tristes. Mais il y a aussi les
pygmées, les jivaros...
N'avons-nous pas l'impression de piétiner nos
origines, d'arracher nos racines? Pouvons-nous encore nous voir en
face?
Et puis ce
sera le tour de toutes les autres espèces animales et
végétales qui devront s'accrocher pour
survivre.
L'homme
(mais pas l'humanité telle que nous la connaissons) saura
peut-être se protéger contre les bouleversements de la
biosphère et survivre à ce désordre immense,
laissant finalement la place, par mutations successives, à
ses inévitables successeurs.
Mais
à quel prix? Celui d'exister pour plusieurs millions
d'années dans un monde carcéral où la nature
n'a plus sa place? Quel sens alors donner à notre
existence?
Nous
devons à tout prix nous réveiller. Prendre conscience
que la vie sur Terre évolue grâce à un fragile
équilibre qu'il n'est guère souhaitable de
dérégler. Des accords internationaux d'urgence
doivent protéger ce qui reste des forêts primaires et
de leurs habitants. Il faut aussi stopper net le
réchauffement climatique, cause de la perte d'encore plus de
biodiversité, en mettant en place des alternatives au
pétrole, au gaz et au charbon. Elles existent
déjà.
Par
ailleurs, voyons les choses en face, il serait bon d'enrayer la
propagation narcissique de notre espèce et revenir à
un nombre d'habitants plus normal.
Il y va du
salut de la terresacree.org de nos ancêtres et de celui
de l'homme.
Michel
Walter pour terresacree.org
Vos
réactions :
De rdouville(at)wanadoo.fr le 28
septembre 2005 :
La belle
planète va mal car on ne s'occupe pas correctement d'elle,
mais
est-ce la seule raison ? il y a un sujet qui semble encore
être le tabou absolu : ne devenons-nous pas trop nombreux sur
Terre ? même en modérant notre consommation, en
recyclant et en économisant, peut-on vivre à 10
milliards d'habitants, ou plus ? et changer de mode de
développement suppose une sagesse individuelle et des des
nations qui n'existe pas encore, et probablement pas avant
très longtemps ...
La prise de conscience se fait lentement, dans les pays
favorisés ; les
autres sont en état de survie, ou accèdent
très récemment au développement et veulent,
légitimement, pouvoir vivre 'comme tout le monde'.
Je suggère que, parallèlement aux informations sur la
dégradation de
l'environnement, indispensables, on commence à s'interroger
sur des modes de croissance douce ; il faudra plusieurs
générations pour cela, et en fait le
problème de fond est plutôt philosophique : quelle est
la place de l'homme dans la nature.
Les tensions sociales et les déséquilibres de la
biosphère peuvent conduire
l'humanité à une approche des plus horrible : faire
la guerre dans le seul
but de réduire la population ...
Cordialement
Raymond Douville
De andre.schwartz(at)tele2.fr le 10
octobre 2005 :
(...) Il est
évident que beaucoup d'espèces ont disparu et
disparaîtront encore par la faute de l'homme.
Mais je ne suis nullement d'accord lorsque vous dites que l'homme
parviendra à survivre dans un monde sans nature. Il
suffit de voir à quel rythme se produisent les catastrophes
naturelles avec hécatombes humaines. Je pense plutôt
que c'est l'homme qui souffrira le plus de ces catastrophes lorsque
toute l'organisation sociale sera réduite à
néant. Il y aura aussi de plus
en plus de maladies dues à un mode de vie
autodestructeur.
Lorsque, dans des
régions entières l'humanité est réduite
à néant, la nature
pourra se libérer des nuisances dues à l'homme et se
régénérer.
En
résumé, dans le combat entre l'homme devenu fou et la
nature, c'est bien la nature qui aura le dernier mot. A moins
évidemment d'un cataclysme
universel faisant sauter toute la planète.
André Schwartz
|

Dernières nouvelles
Depuis 2012,
les news les plus récentes concernant l'état
de santé de la Terre sont à ce lien
(Dossier actualisé quotidiennement par
l'équipe des lanceurs d'alerte)
L'océan
moins efficace pour absorber le CO2 émis par les activités humaines
Dans
l'océan Indien Austral, le changement climatique se traduit par des
vents plus forts qui brassent les eaux et entraînent une remontée de CO2
en surface depuis les profondeurs. C'est l'analyse des chercheurs qui
ont travaillé sur les dernières mesures de terrain réalisées par l'INSU
(1) du CNRS, l'IPEV (2) et l'IPSL (3). Résultat : l'océan Austral ne
peut plus absorber autant de CO2 atmosphérique qu'auparavant. Son rôle
de « puits de carbone » diminue. Il serait même dix fois plus faible que
précédemment estimé. On observe la même tendance dans les hautes
latitudes de l'Atlantique Nord.
Au rythme actuel,
l'humanité aura besoin d'une deuxième planète
au début de la décennie 2030 pour répondre
à ses besoins
La crise économique
actuelle montre que l'humanité vit au-delà de ses
moyens financiers. Cette récession mondiale qui plane ne
serait rien en comparaison de la menace d'un resserrement du
crédit écologique, montre l'édition 2008 du
rapport Planète vivante publiée par le Fonds mondial
pour la nature (WWF). En fait, l'humanité vivrait au-dessus
de ses moyens, point.
Un texte de Daniel Quinn à
découvrir
Prenez la peine de lire ce long
texte de Daniel Quinn et de découvrir son oeuvre. Auteur de
" Ishmaël " et de " Professeur cherchant élève
désirant sauver le monde " (éditions. J'ai
lu)
Déclaration
finale de la Conférence des Nations Unies sur
l'environnement
La
Conférence des Nations Unies sur l'environnement,
s'étant réunie à Stockholm du 5 au 16 juin
1972, et ayant examiné la nécessité d'adopter
une conception commune et des principes communs qui inspireront et
guideront les efforts des peuples du monde en vue de
préserver et d'améliorer l'environnement,
proclame
ce qui suit...
LA TERRE VUE DU
CIEL : BIENTOT UN CIMETIERE!
En 30 ans, nous avons
perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre. Dans son
rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature
(WWF) a livré une estimation de l'état des
écosystèmes naturels de la planète, notamment
forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est
une moyenne. Pour les écosystèmes d'eau douce,
la perte est de 50 %, pour les écosystèmes
forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes
marins, 30 %.
Lettre
à un enfant qui vient de
naître
Tu es né
hier à 16 h 53, en parfaite santé, à
Montréal, par une journée d'hiver bien froide. Tu
pesais un peu plus de trois kilos. Ta maman t'a mis au monde comme
si elle avait toujours fait ça. Ton papa t'a accueilli dans
le monde en te prenant dans ses mains, les premières qui
t'aient touché. Tous les trois, mercredi soir, quand je vous
ai quittés, vous étiez l'incarnation du
bonheur.
Dévorez la terre
L'environnement est un manteau
finement tissé qui est en train de se défaire sous
nos yeux, et la consommation de viande en porte une lourde
responsabilité.
Non assistance à
Planète en danger
Des messages alarmants se font entendre depuis quelques
années sur l'état de la planète et son
avenir. On nous signale pratiquement chaque semaine une nouvelle
catastrophe écologique ou une nouvelle agression à la
nature restée jusque là insoupçonnée.
Une simple comparaison de l'état de la planète
en 1970, 1980, 1990 et aujourd'hui illustre la vitesse
croissante avec laquelle la situation se dégrade. On peut
sérieusement se demander: si les choses continuent à
ce rythme, combien de temps encore la planète restera t-elle
habitable?
Planète Terre,
planète Désert
Alors que quelques
pantins s'agitent frénétiquement dans l'arène
électorale, l'arène véritable (au sens latin
du terme: "arena", "sable") recouvre
inexorablement la terre de son linceul stérile. Les
démagogues, de tous bords, promettent toujours plus de
croissance: plus de salaires, plus de vacances, plus de travail,
plus de consommation et bien sûr, plus de
sécurité contre un ennemi
inexistant.
Il est
urgent de protéger la nature, par Nicolas Hulot et Hubert
Reeves
Ce n'est pas dans les quelques
îlots ou oasis paradisiaques qui subsisteraient que les
humains de demain vivront. Ils seront trop nombreux pour y trouver
tous une place. Ils ne pourront pas non plus s'évader vers
une planète de rechange que les meilleurs télescopes
n'ont, à ce jour, pas trouvée... Les Français,
dans quelques décennies, vivront en Beauce, en Brenne, en
Bresse, en Bretagne... ou ailleurs dans l'Hexagone,
confrontés aux réalités résultant de
notre comportement actuel. Le temps est venu d'envisager avec
lucidité le futur : nous avons déjà beaucoup
épuisé les ressources, éliminé des
espèces, pollué, et donc, en quelque sorte, sali et
vidé le coffre de ses trésors pour le léguer
rempli de problèmes à subir plus qu'à
régler.
Trop cher, le développement durable ? C'est
l'inertie qui nous ruine !
Koïchiro
Matsuura est directeur général de l'Unesco.
L'espèce humaine, la planète, la cité savent
désormais qu'elles sont peut-être mortelles. Certes,
l'humanité ne vit pas sa première crise
écologique. Mais nous vivons sans doute la première
crise écologique mondiale d'une telle ampleur. Que
faisons-nous pour préserver l'avenir de la Terre et de la
biosphère ? Quels sont les défis à relever ?
Quelles solutions proposer ? Nous venons de discuter de ces
questions aux Dialogues du XXIe siècle que nous avons tenus
à l'Unesco sur le thème " Quel avenir pour
l'espèce humaine ? Quel futur pour la planète ?
", avec le concours d'une quinzaine d'experts de premier
plan.
Comment les riches
détruisent la planète : un livre de Hervé
Kempf
"Comment les riches
détruisent la planète" de Hervé Kempf est un
livre qui va faire l'effet d'une petite bombe... Nous sommes
à un moment de l'histoire qui pose un défi
radicalement nouveau à l'espèce humaine : pour la
première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux
limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre
ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les
moyens d'orienter différemment cette énergie humaine
et cette volonté de progrès. C'est un défi
magnifique, mais redoutable.
Que se passerait-il si l'espèce humaine
disparaissait immédiatement?
Un article publié dans NewScientist se pose la
question suivante : "Que se passerait-il
si l'espèce humaine disparaissait immédiatement
?" Les réponses qu'ils donnent à cette
question sont assez fascinantes.
Il faudrait deux planètes
Terre pour nourrir l'humanité en
2050
Si la croissance actuelle
de la consommation des ressources biologiques se maintient, il
faudra deux planètes Terre pour satisfaire les besoins de
l'humanité en 2050.
Le
mythe de la Croissance et du Développement
Durable
La notion de
croissance implique qu'un corps peut croitre
indéfiniment, comme un ballon qui poursuit son expansion
jusqu'à l'infini, alors que notre Terre est limitée
en taille, et en ressources. Nous le constatons depuis une
cinquantaine d'années, elle ne peut plus supporter nos
impacts dévastateurs. Comme la grenouille de la fable, qui
voulait se faire plus grosse que le boeuf, elle risque bien
d'exploser de notre inconscience !
La lettre de
Bertrand
...Vous savez bien par
exemple que l'essentiel de la déforestation en Amazonie ne
vient pas des exploitations forestières mais bien des
éleveurs ou planteurs qui produisent du soja pour nourrir
les bovins, qui, dans leur majorité ne servent pas à
produire du lait, mais bien de la viande, sans que cela soit
forcément uniquement pour Mac do...!
Société de surconsommation et environnement
d'Hubert Reeves
"Bien sûr, si vous êtes ici ce soir c'est
que vous êtes déjà convaincus de l'importance
de l'écologie et de la lutte contre la pollution. Je ne vais
donc pas simplement essayer de vous alarmer ou de vous alerter
puisque vous savez très bien que la situation est alertante
et alarmante. C'est pour cela que j'ai accepté cette
conférence avec deux pôles importants qu'on ne met pas
toujours ensemble mais qui sont fondamentaux : d'une part le
problème de la détérioration de
l'environnement et, d'autre part, le problème social,
c'est-à-dire la mauvaise distribution des richesses dans le
monde.
Hubert Reeves et l'avenir des
terriens
Faut-il être
alarmiste quant au réchauffement climatique qui s'amorce?
Oui... mais il faut aussi faire " comme s'il y avait encore
de l'espoir ", répond l'astrophysicien Hubert
Reeves.
Pression
limite sur la biosphère
L'Erreur capitale de
notre culture: avoir perdu le Sens de la Vie.
1.01
Résoudre un problème ne se fait pas grâce
à l'intellect, mais avec le coeur et en ayant une attitude
pragmatique ; ce qui implique de faire table rase de tous nos
préjuges culturels, religieux, et personnels.
Jacques
Chirac et l'écologie
Les
Verts n'ont plus le monopole des préoccupations
écologiques. Avec force, Jacques Chirac a repris à
son compte jeudi les thématiques environnementales, lors
d'un discours qui se veut fondateur, prononcé à
Orléans (Loiret).
Adoptant un ton volontairement dramatique, le chef de
l'Etat a souligné que, en ce qui concerne en particulier le
réchauffement climatique, ''il y a péril en
la demeure''.
La
biodiversité des espèces
menacée
"Peut-on parler d'extinction
massive? - Oui. Pour le
siècle à venir, cela va se traduire par la
disparition quasi totale de toutes les espèces un petit peu
grosses de la planète : mammifères, oiseaux, et
reptiles de grande taille... Certes, on sauvera en zoo, en jardin
ou en laboratoire, des espèces emblématiques comme
l'éléphant. Il y aura donc toujours des
représentants vivant quelque part sur la planète.
Mais ces espèces phares cachent l'immense cohorte des "sans
grade", qui vont, elles, disparaitre sans fard et sans bruit.
- Cette sixième crise, comparée
aux précédentes et plus particulièrement
à "celle des dinosaures", a-t-elle la même
ampleur? - Pour les comparer, il faudrait que les deux
phénomènes soient achevés. Or celle que l'on
est en train de vivre n'est pas terminée, et elle ne le sera
pas avant l'extinction de notre propre
espèce.
Les
forêts vierges tropicales
Réseau
Le mythe de
la gestion parfaite
En cette fin de siècle, les
gestionnaires des pays du nord maîtrisent les flux
liés à la production et à la consommation,
avec d'étranges options: l'énergie nucléaire,
l'incinération, les autoroutes, les cultures
transgéniques.
Observatoire de la
Mondialisation
L'Humanité est aujourd'hui confrontée
à un processus de mondialisation
accélérée de l'économie qui constitue
une menace sans précédent pour la paix, la
démocratie, les cultures et les droits des
peuples.
La
vision de Sylvain Timsit
6 milliards d'hommes dans un
vaisseau, enquête en forme de
naufrage
Le 12 octobre dernier,
l'ONU célébrait symboliquement la naissance du 6
milliardième Humain sur Terre... Or, en 1987, le
généticien démographe Albert Jacquard
écrivait un livre intitulé 5 milliards d'hommes dans
un vaisseau. Il y dénonçait déjà les
tendances suicidaires de l'humanité.
Une
personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre
secondes
815 millions de personnes
souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne
de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe
à 28 millions pour réduire de moitié le nombre
de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé
par l'Onu.
Droit des peuples à garder leurs
cultures!
Biosphere.net le Mag de la
nature
Interview de
Jean Marie Pelt
Le problème, c'est
le rapport complètement inadéquat avec la nature : au
lieu de la jardiner avec amour, nous l'exploitons.
Vers un
nouveau monde?
Il est des crises qui provoquent et obligent.
Les choix de
sociétés, en ce qui concerne les technologies du
futur qui, actuellement, ne sont guidés que par l'argent et
l'appât du gain, peuvent être, quelquefois, fortement
influencés par l'urgence. Or, depuis la fin du
vingtième siècle et au tout début de ce
vingt-et unième qui commence, il y a urgence réelle
et, surtout, tout le monde commence à en être
conscient.
Liens
de l'écologie sur la toile
La chronique de
Christian Pélier : Etat des
lieux
Plus de mauvaises nouvelles que de bonnes. A croire
que tout s'emballe, que nous n'y pouvons plus grand chose.
L'humanité s'asphyxie et s'empoisonne ? Tout le monde s'en
fout, c'est même une question de survie.
L'avenir
Oui, nous sommes bien sur le déclin d'une
civilisation qui achève sa croissance douloureuse et
meurtrière fondée sur l'énergie fossile du
pétrole. Une fin de croissance suicidaire où les
guerres et la maladie vont en s'empirant.
L'effondrement
L'effondrement ne sera pas seulement d'origine
climatique. Rappelons que 28% des sols américains ont
été stérilisés par l'agriculture
industrielle. Nous perdons 1% de terres arables par an. Les
forêts disparaissent et les biodiversité aussi, sans
que le climat n'y soit encore pour grand-chose. Le changement
climatique va accélérer cela mais il n'en est pas la
seule cause, loin de là. L'urbanisation, la
mécanisation de l'agriculture et de la sylviculture
etc. tiennent une bonne place dans le
phénomène.
Constat
Faisant suite à son
Assemblée Générale, et dans l'optique de la
Journée Internationale de la Biodiversité (le 22 Mai
2006), la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
Loire-Atlantique rappelle que la richesse en espèces de la
planète, faune et flore confondues, est aujourd'hui
menacée par des pratiques inadaptées ou abusives, et
que la France a de fortes responsabilités en la
matière. Nous sommes au seuil de la sixième grande
vague d'extinction de l'histoire de la Terre, sauf à
réviser radicalement et sans tarder nos modes de
vie.
Ah bon, la terre est importante
pour l'homme ???
"Après nous la fin du
monde", telle pourrait être notre devise actuelle
... et tout le monde ou presque semble ignorer que cette
devise pourrait devenir une dure réalité dans les
années à venir.
Quel
avenir pour l'humanité
La
présente Initiative s'adresse à tous ceux qui aiment
par-dessus tout la Vie et veulent contribuer à ce qu'elle
triomphe sur la mort.
La
présence de la vie humaine, animale et
végétale sur Terre est, en effet, toujours plus
gravement menacée... et, tel un horizon qui se couvre de
noirs nuages, l'Avenir de l'humanité semble
s'assombrir et même s'obscurcir toujours
davantage...:
Pollution généralisée, déforestation,
désertification croissante, disparition des espèces
animales et végétales, épuisement des
ressources énergétiques (en particulier la toute
prochaine déplétion du pétrole),
surpopulation galopante, perturbations climatiques toujours plus
sévères, catastrophes naturelles en tous genres
toujours plus fréquentes et plus dévastatrices,
montée générale des océans, menaces
croissantes de conflits dûs à la pénurie
énergétique et alimentaire, constante diminution des
libertés individuelles, etc., etc. ... Alors
...
En
trente années, l'homme a transformé la
planète
Avant,
après. Avant, un espace sans doute occupé par
l'homme, mais qui reste dominé par la nature. Après,
un espace transformé, redessiné. Et qui, le plus
souvent, a vu sa biodiversité reculer et sa charge en
polluants augmenter.
En plaçant ainsi
en vis-à-vis une centaine de lieux de la planète
parmi des milliers d'autres modifiés par
l'action humaine, le Programme des Nations unies pour
l'environnement (PNUE) démontre sans grands discours
l'ampleur du bouleversement qu'a subi la surface de la Terre durant
trente années d'une poussée économique et
démographique sans équivalent dans l'histoire de
l'humanité. Présenté à Londres,
vendredi 3 juin, à l'occasion de la Journée mondiale
de l'environnement qui a lieu le 5 juin, l'Atlas of our changing
environment présente une série d'images satellitaires
magnifiques mais troublantes.
Développement : La planète n'a plus les
moyens
1.360 experts sonnent l'alarme : à force de
dégrader les écosystèmes, l'homme menace son
propre bien-être d'ici à quarante ans. L'homme vit
au-dessus de ses moyens. Plus exactement au-dessus des moyens de la
planète. Il puise directement dans le capital
naturel de la
Terre, non dans les intérêts qu'il pourrait produire.
Et 60 % des "services" vitaux qui lui sont fournis par
les écosystèmes sont déjà
dégradés ou surexploités. D'ici trente
à quarante ans, le bien-être de l'homme sera
menacé. Ce constat alarmant est le résultat d'un travail monumental
réalisé durant quatre ans à l'échelle
planétaire et sous l'égide de l'ONU par 1 360 experts
de 95 pays. Ce Millenium Ecosystems Assessment (Evaluation des
écosystèmes pour le millénaire) rassemble pour
la première fois de façon complète et
intégrée toutes les connaissances en ce domaine.
Anthropologues, écologues, biologistes et économistes
ont travaillé ensemble.
La Charte de
l'environnement
Loi constitutionnelle
relative à la Charte de
l'environnement
Texte adopté le 28 Février 2005
par le Parlement réuni en Congrès et promulgué
le 1er Mars 2005 par Jacques Chirac, Président de la
République .
Il reste moins de dix ans pour sauver la
planète
Il reste
moins d'une décennie pour éviter un
dérèglement catastrophique du climat terrestre,
affirme une vaste étude à paraitre
mardi.
Rédigée par un large panel de
scientifiques, d'anciens hommes politiques et d'économistes,
ce rapport, baptisé 'Meeting the Climate Change' fixe
à dix ans, "voire peut-être moins
", le point de non-retour climatique au-delà
duquel les rejets de gaz à effet de serre vont
entraîner un hausse de température désastreuse
pour la planète.
Wangari Maathai exhorte à un "nouveau niveau de
conscience" pour sauver la Terre et ses
habitants
La lauréate du
prix Nobel de la paix, la Kenyane Wangari Maathai, recevant son
prix vendredi, a lancé une mise en garde face à la
quantité de menaces qui pèsent sur le monde, maladie,
guerre, déforestation, exhortant à changer de
manière de penser pour sauver la planète.
"Il faut que l'humanité
cesse de menacer son système de vie. Nous sommes
appelés à aider la Terre à guérir de
ses blessures, et à guérir les nôtres en cours
de route, à prendre en compte toute la création dans
sa diversité, sa beauté et ses merveilles", a-t-elle
déclaré.
Une
planète à bout de souffle : Le concept de développement
durable
Comme le
prévoyait déjà Aurelio Peccei, fondateur du
Club de Rome, les habitants actuels de la Terre consommeront
à eux seuls, pendant leur vie, plus de ressources naturelles
que tous leurs prédécesseurs au cours des
siècles précédents. La prise de conscience des
limites de la planète s'est développée depuis
les premiers cris du Club de Rome dans les années 70. Il
n'est pas de croissance infinie possible sur une planète
finie. Selon un rapport du WWF, si les êtres humains
n'arrêtent pas d'utiliser davantage de ressources que la
planète ne peut en produire, leur niveau de vie et de
développement économique pourrait commencer à
s'effondrer dès 2030.
POLLUTION
: La planète va très mal nous coassent les
grenouilles
"Déjà présents au
temps des dinosaures, les amphibiens - grenouilles,
crapauds, tritons, salamandres... - sont
considérés comme les vertébrés les plus
anciens de notre planète. Ils ont également
assisté aux premiers pas des singes bipèdes. Or cette
classe d'animaux est aujourd'hui menacée de
disparition", constate The Independent.
Biosphère : Les dix
maladies de la Terre
L'environnement : impuissance de nos
sociétés
La communauté internationale
reste impuissante à enrayer la dégradation de la
planète, trente ans après la création de la
Journée mondiale de l'environnement,
célébrée aujourd'hui 5 juin.
La
moitié de la planète toujours
intacte
Des scientifiques ont
identifié les 37 dernières grandes régions
sauvages de la planète, et rappellent que ces zones sont
vitales pour l'avenir de l'humanité sur la Terre.
L'avancée de la civilisation menace ces régions
essentielles pour le maintient de la de la
biodiversité.
Appel de Nature et
Progrès à tous ceux pour qui un autre monde est
possible
La science agronomique,
qui a mis au point les techniques modernes de
l'amélioration des plantes, fondement de la
régression agricole productiviste dite
"révolution verte", a réduit
la biodiversité des plantes cultivées à une
addition de lignées pures et d'hybrides dont la
durée de vie est de plus en plus
éphémère.
Alternatives au
pétrole
Le pétrole est le lubrifiant
des rouages de l'économie mondiale. Mais toute
médaille a son revers : l'acheminement, le
transport et la consommation du pétrole nuisent à
l'homme et la nature.
LES
EXPERTS TIRENT LA SONNETTE D'ALARME
" La dégradation de nos écosystèmes est
si avancée qu'elle remet en cause l'avenir de
l'humanité. " Cette déclaration est issue du
rapport qu'un millier de scientifiques originaires de 95 pays ont
établi sous l'égide de l'Organisation des Nations
unies. Première constatation : pour répondre aux
besoins des populations en nourriture, en eau, en bois, en fibres
et en combustibles, l'homme a modifié, en à peine
plus de cinquante ans, l'équilibre des grands
écosystèmes par une surexploitation des ressources.
Or les éléments que recèlent les forêts,
les savanes, les océans et leur fonction régulatrice
sont indispensables à notre survie :ils purifient l'air,
fournissent l'eau douce, les stocks de pêche, les
médicaments, stabilisent le climat et limitent
l'érosion des sols et l'impact des catastrophes
naturelles.
Second constat : le temps presse. Nous avons à peine une
quarantaine d'années devant nous pour renverser la tendance.
Les experts estiment que 60 % des écosystèmes sont
fortement menacés, et la tendance devrait s'accentuer avec
l'impact du réchauffement planétaire. " Si nous
ne changeons pas notre façon de faire dans le sens d'un
développement durable en intégrant le prix à
payer pour les services rendus par la nature, nous léguerons
à nos descendants un monde invivable ", affirment les
scientifiques, qui ont établi une liste de priorités,
comme sauvegarder les réserves d'eau douce, les stocks
étant déjà inférieurs à nos
besoins. Le rapport souligne la nécessité de
supprimer les subventions agricoles qui favorisent les
inégalités entre pays riches et pays pauvres. Comme
le déclare le secrétaire général des
Nations unies, Kofi Annan : " C'est seulement en comptant
à leur juste valeur l'ensemble de nos précieuses
ressources naturelles et humaines que nous pouvons espérer
bâtir
un futur durable. "
M. G.
|