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Jeu. août 11, 2005 PARIS (Reuters)
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Le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau a condamné la "violence
inacceptable" ayant accompagné, selon lui, la destruction de parcelles
d'essais de plantes génétiquement modifiées cette semaine à Menville, en
Haute-Garonne.
Peu auparavant, le collectif des "faucheurs volontaires" avait revendiqué la
destruction, sans violence, d'un champ de maïs transgénique cette semaine
sur cette commune.
"Les auteurs des destructions d'essais OGM, qui se disent non-violents et
hostiles aux affrontements, ont franchi un pas intolérable en commettant une
agression physique", peut-on lire dans un communiqué du ministère de
l'Agriculture faisant référence à la destruction, dans la nuit de mardi à
mercredi, d'une partie d'un champ de maïs transgénique gardé par un vigile.
Ce dernier a porté plainte contre les assaillants.
Selon Maddy Cambolive, porte-parole de la société Pioneer Genetics
propriétaire du champ, l'homme était "terriblement choqué".
Dans leur communiqué de revendication, les "faucheurs volontaires" affirment
leur détermination à "agir dans le cadre de la non-violence" et réfutent
"catégoriquement les accusations de brutalité" sur ce vigile.
"La violence et le vandalisme sont inacceptables", estime Dominique
Bussereau, qui souhaite qu'une "justice exemplaire soit donnée à cette
affaire".
L'intervention d'une quinzaine de "faucheurs volontaires" à Menville a
conduit à la destruction d'un cinquième du champ de 3.800 m2 de maïs
transgénique cultivé par la société Pioneer Genetics à des fins
scientifiques, a rapporté Maddy Cambolive.
La parcelle était attaquée pour la troisième fois depuis le 15 juillet. Les
deux premières tentatives de destruction avaient échoué.
Pioneer, premier semencier mondial, appartient au groupe DuPont de Nemours.
Liste
des parcelles d'OGM expérimentaux en France en 2005 (806 ko Pdf) |