12 janv.
2002 :
Flashs
récents (pas d'ascenseur!)
 Sommaire de la page : LES ENTREPRISES DE BIOTECHNOLOGIES
COMMUNIQUENT - Chiche : Contre les OGM! - FEDERER LES ENERGIES - Informations
en vrac - La thérapie génique tueuse - La banane-vaccin - LES PUCES A ADN - Bioréacteurs
à levures génétiquement modifiées - USA nov 1999 : dépôt
d'une proposition de loi prévoyant un étiquetage - Nouvelles
du Canada - OTTAWA : Dernier communiqué
: 21 GROUPES DÉNONCENT L'INACTION DU GOUVERNEMENT - Ententes
sur certains points - Base de données des
Chambres d'agriculture - Riz doré pour
asservir le Tiers Monde - Inf'OGM
"D'après un savant de l'INRA, nous affolerions les foules avec des
balivernes à la H.G. Wells. Les pommes de terre-méduse ne viendraient pas de
Mars, mais tout bonnement de la Terre. OK! OK! On note : la
patate-méduse est un produit du terroir. On les sert en robe de chambre depuis
toujours dans les cantines. Le maïs-chien n'aboyerait pas. Débiles que
nous étions! On va en fait tout vous avouer : on s'en doûtait! En plus, malins, on
disposait des preuves. Hi! Hi! Sinon on aurait entendu trois champs hurler à la
mort cet été dans la Drôme. Eh oui! Le cochon et le boeuf
transgénique-humains ne déplaceraient donc ni Brigitte Bardot, ni Bernard Couchener. Le
maïs-scorpion ne piquerait pas un chat. Nous voilà rassurés. Nous ne sommes plus tremblants.
La souris-blé ne s'autogrignoterait pas. La patate-perce-neige ne
percerait pas. La patate-vaccin ne vaccinerait donc personne. Tiens!
Tiens! Les miracles annoncés n'étaient donc que des mirages..." TS
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Contre les OGM
Un groupe de jeunes de l'association Chiche
d'Alsace, se définissant comme
écolos, alternatifs et solidaires » a tenté de pénétrer hier après-midi
dans une grande surface strasbourgeoise, avec l'intention de désigner par
des étiquettes spécifiques les produits susceptibles de contenir des OGM
(organismes génétiquement modifiés). Ils ont ensuite distribué aux passants
une information détaillée avec la liste des produits alimentaires, dont les
fabriquants n'ont pu fournir l'assurance qu'ils ne contiennent pas dans leur
composition des OGM, soumis à étiquetage. Chiche ! Alsace réclame « la
commercialisation des produits certifiés sans OGM, l'accessibilité, à prix
bas, de produis issus de l'agriculture biologique, un contrôle de la
biodiversité agricole, un moratoire sur l'utilisation des OGM. »
© Dernières Nouvelles D'Alsace, Dimanche 2 Avril 2000.
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LES
ENTREPRISES DE BIOTECHNOLOGIES COMMUNIQUENT
Lundi 15 novembre 1999 15:34 Liste de diffusion - Biotechnologies. EXPEDITEUR :Jean-Paul Natali
Un communiqué de S&T Presse. Ambassade de France de Washington Mission Scientifique
et Technologique (http://www.france-science.org)
à propos de la Une du New-York Times:
Le New York Times (NYT) analyse en Une le virage stratégique des
principales entreprises de biotechnologie (Dupont, Novartis, Monsanto). Alors que dans un
passé récent, ces sociétés ont préféré la discrétion et ont refusé de
polémiquer, elles considèrent désormais que l'hostilité croissante des opinions
publiques tant européennes qu'américaine vis-à-vis des OGM est telle qu'elle leur
impose d'adopter une attitude plus offensive dans le débat qui les opposent aux
détracteurs des techniques transgéniques.
Elles s'allient pour financer des campagnes de communication et organiser
des fora d'information destinés à (dé)montrer les bénéfices de cette nouvelle
technologie agricole. Elles multiplient les rencontres avec les représentants des
consommateurs et les associations de protection de l'environnement. Ainsi, Robert Shapiro
a récemment participé à une conférence organisée par Greenpeace et doit rencontrer
prochainement Jeremy Rifkin, président de la Foundation on Economic Trends. Le NYT cite
le président de Dupont, Charles O. Holliday Jr, qui se déclare soucieux des
appréhensions des consommateurs. Son entreprise a récemment lancé une série de
saynètes publicitaires mettant en avant les efforts de recherche pour des aliments
prévenant le cancer du sein. Les associations du secteur agro-alimentaire participent
aussi à cet effort de communication à l'instar des Grocery Manufacturers of America ou
des Food Industry Trade Groups et ont ouvert un site d'information : betterfoods.org. Ils
soulignent notamment que les biotechnologies ne se limitent pas à des plantes
résistantes aux attaques d'insectes ou aux maladies, mais offrent de réels espoirs sur
les aspects nutritionnels des aliments et la prévention de maladies.
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par Jean-Louis SANTINI
"WASHINGTON, 13 nov (Agence Française de Presse) - Les groupes écologistes et de
consommateurs redoublent d'efforts aux Etats-Unis pour sensibiliser le public et les
politiques afin de réglementer davantage les organismes génétiquement modifiés (OGM),
objets en Europe et au Japon d'une hostilité grandissante. Ils entendent profiter de la
prochaine réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Seattle
du 30 novembre au 3 décembre pour faire avancer leur cause.
Les délégués européens insistent pour que la question de la sécurité alimentaire
basée sur le principe de précaution soit inclue à l'ordre du jour du cycle de
négociations commerciales multilatérales devant être lancé à Seattle (Nord Ouest) par
les 135 pays participants.
Plusieurs organisations écologistes déplorent la faible mobilisation des
Américains dans le débat sur les OGM. Contrairement aux Européens et aux Japonais,
"les Américains sont lents à comprendre le problème. C'est un défi pour
nous", avait déclaré le mois dernier la responsable de l'Institut d'agriculture et
de politique commerciale de Minneapolis (USA), Kristin Dawkins.
"Une majorité de consommateurs aux Etats-Unis pensent qu'ils ne
mangent pas de nourriture à base d'OGM. Ils commettent de
toute évidence une erreur", avait pour sa part commenté devant la
presse à New York le porte-parole de Greenpeace
International pour les OGM, Benny Haerlin.
Selon Mark Slibergeld, co-directeur de Consumers Union à Washington,
une des principales organisations de défense des
consommateurs américains, 60% de l'ensemble des aliments frais et
transformés consommés aux Etats-Unis, contiennent, à
différents degrés, des OGM.
Cette proportion s'explique par le fait que 45% de la récolte
américaine de soja et de maïs - des matières premières agricoles
très utilisées dans la fabrication des aliments - sont des produits
de semences génétiquement transformées, a-t-il dit.
Il ne s'agit pas d'inverser le phénomène scientifique et économique
de la biotechnologie mais de donner aux consommateurs la
possibilité de faire un choix, a-t-il expliqué.
Pour ce faire, nombre d'organisations de consommateurs,
d'agriculteurs, comme le groupement des producteurs de maïs, de
protection de l'environnement, tels Greenspeace, ont lancé une
campagne auprès de l'administration et du Congrès pour rendre
obligatoire l'étiquetage de ces produits.
Répondant à ces pressions, une vingtaine d'élus de la Chambre
des
représentants, surtout des démocrates, ont déposé début novembre une proposition de
loi prévoyant un étiquetage.
Le département américain de l'Agriculture, l'agence de protection de
l'environnement, et la FDA (administration chargée du contrôle des produits alimentaires
et pharmaceutiques) réévaluent leur approche en matière de sécurité alimentaire comme
d'impact des OGM sur l'environnement.
La FDA a lancé une campagne le 19 octobre appelant les consommateurs
à donner leur avis sur les normes régissant la commercialisation et l'étiquetage des
OGM.
De leur côté, les géants de la biotechnologie comme Monsanto et
Dupont ont lancé une vaste opération de relations publiques
pour expliquer les avantages des OGM.
Monsanto a même renoncé à commercialiser les semences dites
"terminator" du nom du gène qui les rend stériles et qui force
les agriculteurs à en racheter chaque année.
Les industries, très inquiètes que la forte réticence du public
européen ne gagne les Etats-Unis, se sont mobilisés pour
désamorcer un tel mouvement, alors que les enjeux commerciaux et
financiers sont énormes, soulignent des analystes."
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FEDERER LES ENERGIES (liste OGM
Danger mardi 16 novembre 1999
10:52
"Les moyens de ces entreprises sont considérables ; ils
peuvent organiser des ripostes en terme de communication qui "marqueront forcement
des points" dans une partie de l'opinion, les politiques faisant aussi partie de
cette opinion.Il s'agit bien pour ces entreprises de sauver d'abord et ensuite de
rentabiliser les sommes colossales qu'elles ont investi dans les ogm.
Je pense donc qu'il est temps de fédérer toutes les énergies, individuelles et
collectives, qui se battent contre les ogm telles quils veulent nous les imposer,
autour de textes communs, d'actions communes, bref, d'une vrai plate-forme, si on veut
être capables de faire face à ces nouvelles stratégies de communication développées
par ces entreprises."
Sylvie Salaün
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Informations
en vrac
* Novembre 1999, Etats Unis : Un jeune homme de 18 ans,
Jesse Gelsinger, est
mort suite à une thérapie génique effectuée à l'Institut de thérapie génique
de l'université de Pensylvanie, annonce le mensuel européen de
biotechnologie BIOFUTUR (N° spécial 194). Ce décès brutal rappelle « que la
thérapie génique n'est pas une nouvelle technologie magique pour la médecine
du troisième millénaire. Elle demeure un domaine expérimental, où les
chercheurs ont encore beaucoup à apprendre. »
* La pomme de terre-vaccin existe depuis 1997. Cet
OGM est testé, dans
plusieurs laboratoires de la planète, sur de pauvres cobayes humains qui
doivent le manger cru. Mais la banane-vaccin est bientôt au point, plus
agréable au goût. Pour tous renseignements complémentaires, consulter les
sites webs : http://www.axisgenetics.co.uk - http://www.meristem.fr -
http://www.dekalb.com/default.htm -
http://www.prodigene.com - http://www.inproteins.com/index.html -
http://www.staufferseeds.com - http://www.crop-tech.com/index.html -
http://bti.cornell.edu/
OGM : La guerre du troisième millénaire!
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* Des nouvelles bêtes dans la boîte à
outils de la biologie moléculaire
américaine : LES PUCES A ADN ! Elles sont déjà distribuées sous le volet, à
titre expérimental. Est-ce la fin d'Intel ?
http://www.biologie.ens.fr/en/genetiqu/puces/list.html
-
http://www.affymetrix.com - http://www.gene-chips.com/ -
http://www.Incyte.com
* Un journaliste de Marianne vient de nous contacter. Il ne voulait pas
croire que les pommes de terre fluorescentes existaient. Maintenant que nous
allons lui dire que des processeurs contenant de l'ADN vont être implantés
dans les ordinateurs, il va nous prendre pour des cinglés. Terre ça crée est
juste en avance de quelques mois sur la prise de conscience collective.
* Vers la création de produits encore inconnus. On fabrique déjà
de l'
insuline et de l'hormone de croissance humaine dans des bioréacteurs qui
fonctionnent avec des levures génétiquement modifiées.
* Sites web des principales sociétés de biotechnologies en République
tchèque : http://www.agritec.cz/ - http://www.biopharm-research-institute.cz/
-
http://www.bioveta.cz/ - http://www.dechema.de/efb.htm
* Royaume Uni : les investisseurs font grise mine.
* Hollande : une centaine d'entreprises. Parmi elles, la devenue célèbre
Pharming Group N.V., qui élève un troupeau de vaches transgéniques
produisant du lait humain. http://www.hollandbiotechnology.nl
* France. 400 PME sont impliquées dans les biotechnologies. « Les PME
françaises de biotechnologies emploient en moyenne 36 personnes, pour un
chiffre d'affaires moyen de 32 millions de francs, soit 900 KF de CA par
personne hors taxes. Cela les place parmi les PME dont le rapport chiffre d'
affaires hors taxes/effectif est le plus fort. » 23% sont concernées par un
accord de partenariat avec l'INRA, 27% avec le CNRS, 25% avec l'INSERM, 52%
avec l'Université française.
* « 82% des brevets biotechnologiques dans le monde sont entre les mains d' acteurs
privés » Jacques Weber.
* Actuellement, 55 PME de biotechnologies sont cotées sur les bourses européennes. 5
sont françaises : Appligene Oncor, Cerep (http://www.cerep.com/
), Chemunex, Genset, Transgène
(http://www.transgene.fr )
* Source : infos largement puisées dans BIOFUTUR de Novembre 1999. Biofutur(at)elsevier-fr.com
* Transmis par l'association Terre ça crée. https://www.terresacree.org - sos-planète(at)terresacree.org
Nous cherchons des dessinateurs. Notre association est partante pour une alliance de
comités de veille contre les OGM!!!
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Nouvelles
du Canada
Jeudi 18 novembre 1999 07:06, de Jean
Hudon (Canada) globalvisionary(at)cybernaute.com
(...) Après avoir lu des dizaines de documents d'analyse et de nombreux
articles
de fond à ce sujet, j'ai acquis la conviction que la culture des plantes
transgéniques et leur consommation par des millions de personnes, sans
preuve de leur inocuité à long terme, constitue une des bourdes les plus
monumentales de notre époque qui en a hélas commis bien d'autres. Avant que
l'on puisse établir hors de tout doute que ces aliments "Frankestein" sont
bien responsables de telle ou telle forme de cancer ou de dégénérescence
dans 10, 20 ou 30 ans, par des études épidémiologiques pour lesquelles nous
aurons tous servi de cobayes obligés, des dizaines voire peut-être des
centaines de millions de personnes auront alors payé de leur vie ou de leur
santé affaiblie la vision obscurcie par des considérations de rentabilité
économique et de pseudo-création d'emploi qui guide les responsables
gouvernementaux en ce moment.
Et comme il y a fort à parier que, tout comme dans le cas de la
contamination du sang par le virus du SIDA, jamais les véritables coupables
ne seront châtiés, nous n'aurons que nous-même à blâmer de n'avoir pas su
prendre nos responsabilités pendant qu'il en était encore temps - mais en
est-il seulement encore temps?... - pour tout mettre en oeuvre afin de
stopper cette monstrueuse stupidité ou à tout le moins faire en sorte
d'offrir à la population (tel que proposé dans le communiqué ci-joint) la
possibilité, par un étiquetage honnête et véridique, à l'instar de nombreux
pays européens notamment, d'éviter de consommer ces produits trafiqués par
des hommes obsédés de profit.
Quant aux conséquences potentielles sur l'équilibre de nos écosystèmes déjà
fort malmenés par tous les outrages que nous leur faisons subir, je n'ose
imaginer - et sans doute ne le puis vraiment - de quelle ampleur elles
seront vraiment. Imaginez-vous des plantes indésirables -- les fameuses
mauvaises herbes -- devenu résistantes même à des herbicides tel le
glyphosate (alias RoundUp) en raison de l'acquisition, par voie de
pollinisation aérienne, de la résistance conférée contre ces mêmes
herbicides aux plantes génétiquement modifiées? Ces mêmes herbicides qui
entretemps se retrouveront, sous forme de résidus cancérigènes, à des doses
beaucoup plus importantes dans notre assiette et notre organisme qui doit
déjà lutter contre une pollution tous azimuths des aliments et liquides
ingérés et de l'air respiré.
Nous avons permis qu'une terrible bombe à retardement soit amorcée lorsque,
aveuglés par l'illusion du progrès, nous avons laissé nos politiciens,
véritables laquais des puissances d'argent de ce monde, empoisonner notre
nourriture et contaminer l'environnement de ces tripatouillages génétiques
qui n'ont pour seul but que le "bottom line" (le profit maximal) de
quelques compagnies sans âmes et une poignée d'individus sans scrupules.
À quand la révolte des consommateurs comme en Angletterre? Bientôt
j'espère
Jean Hudon Coordonnateur du Réseau
Arc-en-ciel de la Terre http://www.cybernaute.com/earthconcert2000
P.S. Vous trouverez sur mon site de nombreux documents (en anglais seulement) traitant de
ce sujet.
From: "Johanne
Fillion" "johanne.fillion(at)dialb.greenpeace.org"
Organization: Greenpeace Date: Wed, 17 Nov 1999 Subject: Communiqué sur les OGM
Montréal, le 17 novembre 1999 Chers amis,
Voici le dernier communiqué relatif à la question des produits génétiquement
modifiés. N'hésitez pas à me joindre pour obtenir plus de renseignements ou me
signifier votre intérêt sur la question. J'aimerais vous tenir mieux au courant des
derniers développements de cette campagne mais même moi ne suis pas toujours tenu
informée. Prière de distribuer dans vos réseaux. Mille mercis. Johanne
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate
VINGT-UN GROUPES DÉNONCENT L'INACTION DU GOUVERNEMENT EN MATIERE
D'ÉTIQUETAGE DES ALIMENTS TRANSGÉNIQUES
OTTAWA, le 16 novembre 1999 -- Vingt-une organisations oeuvrant pour
la santé publique, l'environnement et la protection du consommateur
ont aujourd'hui rendu public un certain nombre de propositions
concernant l'étiquetage obligatoire des aliments transgéniques. Ils
posent ce geste alors que le gouvernement et l'industrie entreprennent
des négociations d'une durée de 18 mois sur l'établissement d'une
norme relative à l'étiquetage volontaire.
«Du Japon à la Corée, jusqu'à l'Allemagne et au Royaume-Uni, de
nombreux pays autour du globe ont imposé l'étiquetage obligatoire. Ici
au Canada, les sondages indiquent que 90 % des Canadiens et des
Canadiennes veulent un tel étiquetage. Je trouve gênant de voir notre
gouvernement si peu soucieux de répondre à la demande publique»,
déclare Jennifer Story, du Conseil des Canadiens.
Les groupes en question font passer leur message à la veille de la
première rencontre du Committee on Voluntary Labeling of Foods
Obtained Through Biotechnology (comité pour l'étiquetage volontaire
des aliments issus de la biotechnologie). Ce comité, coordonné par
l'Office des normes générales du Canada, a été créé conjointement avec
le Conseil canadien de la distribution alimentaire.
«L'étiquetage volontaire ne protégera pas le consommateur.
L'étiquetage obligatoire est la seule façon de retracer l'impact
potentiel de ces aliments sur la santé» poursuit Mike McBane, de la
Coalition canadienne de la santé.
«Notre lettre ouverte énonce clairement l'urgence de l'étiquetage et
présente une proposition concrète pour la formulation d'une étiquette.
Que signifie ce processus de 18 mois, sinon une tactique visant à
gagner du temps... » explique Lucy Sharratt, du Club Sierra du Canada.
«Nombreux sont les groupes exigeant un moratoire ou une interdiction.
L'étiquetage obligatoire est le moins que le gouvernement puisse
faire», commente Johanne Fillion, de la campagne sur le génie
génétique à Greenpeace.
SOURCES : Jennifer Story, Conseil des Canadiens Tél: (613) 795-8685 Cell: (613) 795-8685
Johanne Fillion, Greenpeace Tél. (514) 933-0021 Cell: (514) 898-3587 Lucy Sharratt, Club
Sierra du Canada
Tél: (613) 241- 4611 Mike McBane, Coalition canadienne de la santé Tél: (613)
521-3400 Cell: (613) 277-6795
LISTE DES ORGANISMES SIGNATAIRES Action Réseau Consommateur, Biotech Action Montréal,
Canadian Biotech Action Network, Coalition canadienne de la santé, Canadian Health Food
Association, Canadian Federation of Nurses Association, Catholic Health Association of
Canada, Coalition for a Green Economic Recovery, Conseil des Canadiens, Congrès du
Travail canadien, David Suzuki, Foodshare, Greenpeace, National Farmers Union, National
Pensioners and Senior Citizens Federation, Ontario Coalition of Senior Citizens, Ontario
Health Coalition, Parti de la loi naturelle, Registered Nurses Association of Ontario,
Sierra Club of Canada, Sierra Youth Coalition
Le 16 novembre 1999
Messieurs les ministres Rock, Vanclief et Manley,
Nous, les soussignés, nous opposons au but et à la démarche du
Committee on Voluntary Labelling of Foods Obtained Through
Biotechnology (comité sur l'étiquetage volontaire des aliments issus
de la biotechnologie). Nous serions heureux d'entamer un dialogue
significatif sur le sujet, mais nous ne partageons pas les objectifs
de ce comité. Le point de départ du comité est de protéger
l'industrie de la biotechnologie, tout en refusant aux consommateurs
l'information qu'ils exigent. L'industrie a toujours eu l'option
d'étiqueter volontairement les aliments génétiquement modifiés. La
mise sur pied de ce processus dit « volontaire » nous apparait comme
une tentative pour devancer l'étiquetage obligatoire. Par
conséquent, nous refusons tous de faire partie de ce comité.
Nous percevons sept problèmes quant à la nature et à la démarche du
comité. Nous proposons un certain nombre de solutions, ainsi qu'une
modalité d'étiquetage en annexe.
Les règlements actuels
Nous croyons que les dispositions relatives à l'étiquetage, telles
que précisées dans la Loi sur les aliments et drogues, et qui ont
pour but de s'assurer que les consommateurs reçoivent une information
complète et ne soient pas trompés quant aux caractéristiques des
aliments qu'ils consomment, exigent d'ores et déjà que le
gouvernement étiquette les aliments ayant été modifiés génétiquement.
Le gouvernement devrait faire appliquer la Loi sur les aliments et
drogues ainsi que ses règlements. Toute initiative n'atteignant pas
ce but peut être interprétée comme l'abdication de leurs
responsabilités de la part des ministres en charge. Quarante-huit
(48) membres du congrès ont récemment soutenu la même thèse devant le
département des aliments et des drogues américain (FDA). Nous avons
joint à la présente des exemples de lois du Canada (C-309), de
l'Union européenne (1198-98), et des États-Unis (document de
travail).
Les effets sur la santé
Seul l'étiquetage obligatoire et complet permettra de déterminer les effets
qu'auront sur la santé les aliments génétiquement modifiés. Le chercheur en chef de
l'association médicale britannique a déclaré que de tels effets ne pourraient être
retracés que si les produits contenant des ingrédients modifiés génétiquement
étaient complètement et parfaitement étiquetés. Les produits n'ont pas été
suffisamment
testés par le gouvernement avant leur entrée sur le marché et n'ont pas fait
l'objet de suivis après celle-ci afin de déterminer leur effet sur la santé ou sur
l'environnement. Les consommateurs n'ont pas accès aux résultats des tests
effectués par l'industrie. Les fabricants devraient par conséquent être tenus d'ajouter
la mention «
génétiquement modifié » sur leurs produits et sur leurs emballages. Les
Canadiens et les Canadiennes devraient avoir droit à un système fiable et transparent
permettant de s'assurer que les aliments offerts sur le marché sont sans danger. De
plus, un fichier central de tous les produits génétiquement modifiés devrait être
créé par le
gouvernement afin de surveiller les effets à court et à long terme des aliments
génétiquement modifiés.
L'absence de bonne foi
La majorité des groupes industriels ou gouvernementaux se trouvant au coeur des
négociations ont résisté à l'étiquetage des aliments génétiquement modifiés,
soutenant que l'étiquetage obligatoire serait trompeur et porterait à confusion.
L'étiquetage volontaire portera bien davantage à confusion et n'obligera pas les
compagnies à fournir cette information. Les producteurs d'aliments contenant des
ingrédients génétiquement modifiés seront les derniers à étiqueter
leur produits.
La structure du comité
A en juger d'après la liste disponible, la composition du comité (les
membres ayant droit de vote) jusqu'ici est fortement en faveur de
l'industrie, et aucun pouvoir véritable n'est conféré au groupes
d'intérêt public présents. Au moins 80 % des membres sont liés de
diverses façons à l'industrie. Qui plus est, les ministres de la
santé ou divisions de la protection des consommateurs provinciaux ne
sont actuellement pas représentés au sein de ce comité.
Le fardeau de la preuve
L'étiquetage volontaire placerait le fardeau de la preuve au mauvais
endroit. L'industrie de la biotechnologie et ses partisans
souhaiteraient voir les fournisseurs d'aliments traditionnels obligés
de prouver que leurs produits sont libres de toute manipulation
génétique, plutôt que d'accepter la responsabilité qui est la leur
d'étiqueter honnêtement leurs aliments génétiquement modifiés.
Plutôt que de stigmatiser leurs propres produits en y affichant la
mention « génétiquement modifié », ils préféreraient voir les
produits « non-modifiés génétiquement » occuper un créneau précis sur
le marché, créneau qui deviendrait alors moins accessible aux
citoyens à faible revenu, et moins disponible en-dehors des grands
centres urbains.
Les exigences du public
Quatre-vingt-un pour cent (81 %) des Canadiens et des Canadiennes
veulent l'étiquetage obligatoire des aliments génétiquement modifiés
et le font savoir au gouvernement depuis 1994. Plutôt que de
répondre à la demande du public, le gouvernement et l'industrie
cherchent à gagner du temps par la mise en place d'un processus dont
la durée est estimée à 18 mois, processus qui sera entièrement
optionnel, si jamais il se termine un jour. Ce comité ne veut pas
considérer le droit du public de savoir ce qu'il mange, ni son droit
d'exercer son choix.
Les tendances dans le monde
Sur la scène mondiale, la tendance est à l'étiquetage obligatoire.
Jusqu'ici, des normes obligatoires sont mises en place ou sont en
voie d'élaboration dans les 14 pays de l'Union européenne, en
Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon et en Corée. La pression
politique en ce sens se fait également de plus en forte aux
États-Unis. Le Canada est loin derrière le reste du monde pour ce
qui est d'informer les consommateurs de la présence d'aliments
génétiquement modifiés.
Étant donné ces considérations, nous demandons le début immédiat de
l'étiquetage obligatoire. Nous vous soumettons nos exigences
concernant les modalités d'étiquetage obligatoire.
Veuillez agréer, Messieurs Rock, Vanclief et Manley, nos salutations
les plus distinguées.
C.c. Membres du Committee On Voluntary Labelling of Foods Obtained Through
Biotechnology Bureau de la consommation
P.j. : Liste des signataires Annexe 1 : MODALITÉ D'ÉTIQUETAGE PROPOSÉE Liste des
membres du comité ayant droit de vote Projet de loi d'initiative parlementaire C-309
Lettre au département américain des aliments et des drogues (FDA) Ébauche de loi
américaine Règlement CE no 90-220 Règlement CE no 1139/98 Documentation à l'intention
des médias Position de l'association médicale britannique concernant l'étiquetage au
Canada, Ottawa Citizen Extrait de la CFIA
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ANNEXE 1 : Modalité d'étiquetage proposée
Les aliments et produits alimentaires issus de modification génétique
doivent être identifiés comme tels, conformément aux exigences en
matière d'étiquetage énumérées ci-dessous. Cette modalité s'applique
aussi bien aux produits finis qu'à leurs composantes, indépendamment
du fait que les modifications génétiques dont ils ont fait l'objet
puissent ou non être détectées étant donné l'état actuel de la
science. Il doit être tenu compte de l'entière chaine de production,
ainsi que de tous les ingrédients entrant dans la composition du
produit fini. Tous les ingrédients et composantes du produit fini
doivent être mentionnés. Cet étiquetage devrait commencer
immédiatement par l'ajout d'autocollants permanents, en attendant que
cette information puisse être imprimée directement sur les
emballages.
Le niveau de contamination permis, c'est-à-dire la quantité
d'organismes génétiquement modifiés (OGM), dans les aliments
non-modifiés génétiquement devrait être de 0,1 % pour chaque
ingrédient pris individuellement, plutôt que d'être 0,1 % pour
l'ensemble de ces ingrédients. Cette tolérance 0,1 % n'est qu'une
marge temporaire, le temps de permettre à l'industrie d'isoler des
autres les récoltes génétiquement modifiées et ce, dans toute la
chaîne de production. Une telle isolation a déjà été réclamée par la
Commission canadienne du blé, et est déjà pratiquée pour les récoltes
dont on cherche à préserver l'identité génétique (identity preserved)
par les compagnies mêmes qui prétendent que cela ne peut être fait
pour les récoltes modifiées génétiquement (par exemple, le colza
laurique).
A) ÉTIQUETÉ « GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉ » Les aliments doivent porter la mention
« génétiquement modifié » si l'une ou plusieurs des conditions suivantes s'appliquent
au produit fini :
1. Un produit génétiquement modifié vendu pour servir d'aliment ou de nourriture
pour les animaux.
2. Les animaux et leurs différentes parties génétiquement modifiés vendus pour servir
d'aliments ou de nourriture pour les animaux.
B) ÉTIQUETÉ « CONTIENT DES INGRÉDIENTS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS » Les aliments
doivent porter la mention « contient des ingrédients génétiquement modifiés » si
l'une ou plusieurs des conditions suivantes s'appliquent au produit fini ou à l'une ou
l'autre de ses composantes :
1. Les aliments et/ou leurs composantes constitués d'organismes génétiquement
modifiés ou contenant des organismes génétiquement modifiés.
2. Les aliments et/ou leurs composantes et additifs issus ou dérivés d'organismes
génétiquement modifiés.
C) ÉTIQUETÉ « ISSU D'UNE MODIFICATION GÉNÉTIQUE » Les aliments doivent porter la
mention « issu d'une modification génétique » si l'une ou l'autre des conditions
suivantes s'appliquent au produit fini ou à l'une ou l'autre de ses composantes :
1. Les aliments fabriqués à l'aide de procédés de
production réalisés grâce à des organismes génétiquement modifiés ou à leurs
dérivés.
2. Les aliments contenant des additifs (vitamines, enzymes,
etc. ), ou encore produits à l'aide d'additifs, eux-mêmes obtenus grâce à des
organismes génétiquement modifiés ou bien dérivés d'organismes génétiquement
modifiés.
D) ÉTIQUETÉ « ÉLEVÉ A L'AIDE DE NOURRITURE POUR ANIMAUX OU DE MÉDICAMENTS
GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS » Les aliments doivent porter la mention « engraissé à
l'aide de nourriture pour animaux ou de médicaments génétiquement modifiés » si la
condition suivante s'applique au produit fini ou à l'une ou l'autre de ses composantes :
1.Les animaux, ainsi que leurs différentes parties et dérivés, vendus comme aliments ou
nourriture pour animaux, qui ont été élevés à l'aide de nourriture pour animaux
génétiquement modifiée, ou qui ont reçu des médicaments génétiquement modifiés.
E) ÉTIQUETÉ « CONTIENT DES INGRÉDIENTS PROVENANT D'ANIMAUX ÉLEVÉS AVEC DE LA
NOURRITURE OU DES MÉDICAMENTS GÉNÉTIQUEMENT MODIFÉS » Les aliments doivent porter la
mention « contient des ingrédients provenant d'animaux élevés avec de la nourriture ou
des médicaments génétiquement modifiés » si la condition suivante s'applique au
produit fini : 1.Les aliments contenant des ingrédients provenant d'animaux engraissés
à l'aide de nourriture génétiquement modifié ou traités à l'aide de médicaments
génétiquement modifiés.
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Alain Tardif a écrit, le vendredi 19
novembre 1999 00:29, sur la liste de diffusion du Collectif OGM DANGER.
Nous ne sommes pas toujours d'accord sur
cette liste sur les moyens à engager pour lutter contre les OGM. Mais nous sommes
probablement d'accord sur quelques points :
1) Le patrimoine génétique n'est pas un outil à consommer.
2) Les OGM n'apporteront pas le bienfait qu'on croit, ni pour les pays en "voie de
développement", ni pour les paysans des pays riches.
3) Les OGM n'ont pas vocation à nourrir la planète, mais à engranger les bénéfices
pour quelques multinationales.
4) Au plan de la santé, l'impact des OGM constitue une inconnue, et comme ils
constituent une pollution non maîtrisable, car auto reproductible et auto disséminable,
il faut appliquer le principe de précaution.
5) Ce n'est pas parce qu'on est contre les OGM qu'on est contre la science. Au
contraire, nous pouvons comprendre qu'on étudie les gènes, leur mode de fonctionnement,
etc. mais ces études
n'impliquent pas forcément de manipuler les gènes.
6) On peut affirmer que l'étude des gènes, c'est de la recherche scientifique, tandis
que la manipulation de gènes, ce n'est déjà plus de la recherche scientifique, mais de
l'utilisation de données scientifiques à des fins commerciales."
Choix "réseau documentaire" : Vous êtes
sûrs de trouver des articles récents sur les ogm, pas seulement dans la France agricole
ou dans Cultivar, mais aussi dans 300 autres journaux. Même dans "le Monde" ou
dans des revues agricoles plus alternatives. La base
de données des Chambres d'agriculture est une base "ouverte", et qui
bouge! 400 références nouvelles par mois.
Mise à jour du samedi 12 janvier 2002. Votre avis sur la question
OGM : La guerre du troisième millénaire!
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