Nous avons conduit notre action pour la première fois dans la journée du samedi 16 octobre dans cinq supermarchés de Paris, devant lesquels nous avons passé en tout, net de temps de déplacements, cinq heures et demie. Nous étions selon les moments de la journée 9 à 12 personnes (dont, en début de journée, Etienne Vernet d'Ecoropa et toute la journée Xavier Brault d'OGM : dangers) et avons recueilli quelque 400 signatures, soit près de 80 à l'heure ! Nous nous installions,
avec notre table à tréteaux garnie de produits avec OGM et notre banderole, vêtus de
nos T-shirts décorés OGM-Danger OMC-Danger, devant les entrées des supermarchés, sur
les trottoirs qui sont espace public (une loi, paraît-il, dit qu'un mètre cinquante au
moins des trottoirs doit rester public) : l'accueil des clients des supermarchés à nos
tracts et à la pétition était souvent très attentif et favorable, tous âges, sexes et
milieux sociaux confondus ; l'une des phrases que nous avons le plus entendue est : « On
en a marre de bouffer des saloperies (sic), on signe ! » L'exposition
des produits avec OGM est indispensable : ce sont eux qui attirent le chaland qui croit à
une dégustation (gros succès des Cookies Brossard) et qu'on a tôt fait de dégoûter
(on pourrait raconter quelques scènes fameuses...) ; un coup d'oeil sur la liste
Greenpeace reste aussi un argument de choc pour sensibiliser le consommateur. Le reste du
discours vient tout seul, mais varie bien sûr avec le temps que ledit chaland est prêt
à nous consacrer (risques des OGM pour la santé, l'environnement, les écosystèmes,
mais aussi menace d'une mainmise totale de quelques multinationales sur le vivant et
risque de destruction des pratiques agricoles vivrières et paysannes... et donc importance
des négociations qui vont se tenir à Seattle).
Devant
le premier supermarché, nous avons trouvé deux messieurs des Renseignements généraux.
Ils ont tellement apprécié notre petite action qu'ils ne nous ont plus quittés de la
journée. Devant l'un des supermarchés, le directeur est sorti avec deux grands gros
vigiles et ils ont voulu nous faire décamper. Nous les avons renvoyés pour discussion à
ces messieurs des Renseignements généraux, ce qui s'est avéré fort efficace puisqu'un
quart d'heure plus tard, ledit directeur est reparti furax avec ses deux gorilles, ce qui
semble prouver que la loi était de notre côté (?).
A vos plumes, les anges ! AU FEU, LES BUCHES;-) |
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