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Premier ver à soie transgénique
© Dernières Nouvelles D'Alsace, Jeudi 13 Janvier 2000. Animaux transgéniques: au tour du ver à soie! Capitale historique de la soie, Lyon vient de s'offrir une première mondiale: des vers transgéniques, fabriqués notamment par des scientifiques locaux. LYON.- Ces premiers vers à soie
transgéniques intéressent l'industrie textile, l'agriculture et la pharmacologie. (Merci à Catherine pour sa quête d'informations) |
L'industrie transforme des animaux en pharmacies sur pattes Après vingt ans de recherches, des médicaments issus du lait de mammifères transgéniques sont sur le point d'être commercialisés. La première ferme pharmaceutique du monde a été inaugurée, fin octobre aux Etats-Unis, pour produire des molécules à haute valeur ajoutée LES PLANTES ne sont pas les seuls organismes génétiquement modifiés (OGM) : il existe dans le monde un cheptel d'animaux OGM, depuis la souris de laboratoire « transformée » pour mimer des maladies humaines au mouton « amélioré » pour produire plus de laine. La transgénèse animale est expérimentée depuis le début des années 80. Elle consiste à introduire dans le patrimoine d'un animal un gène étranger ou à remplacer un de ses gènes par un autre. Ainsi, des animaux domestiques, après avoir été élevés par l'homme pour leur chair, leur cuir et leur force de traction, sont programmés pour fournir les médicaments du futur. Après introduction dans leur patrimoine génétique d'un gène étranger, ils sont capables de synthétiser dans leur sang, leur lait ou leur sperme des protéines humaines. Le marché mondial des médicaments contenant une protéine humaine reconstituée par génie génétique ( « protéine recombinante ») ne cesse de se développer. Il atteignait, en 1997, 66 milliards de francs selon le cabinet Arthur D. Little. Ces protéines sont, à ce jour, produites de façon banalisée dans des levures et bactéries transformées. C'est le cas de l'hormone EPO (érythropoïétine), la première molécule dopante issue des techniques de recombinaison génétique. Demande de retrait du promoteur du virus de la mosaïque du choux-fleur Considérant qu'il existe un risque réel de transfert horizontal du promoteur du virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV), qui pourrait, entre autres effets, réactiver des virus dormants, des chercheurs britanniques et canadiens, recommandent fortement que toutes les cultures transgéniques contenant ce promoteur ou des promoteurs similaires soient retirées de la production commerciale ou des essais en champ. De même pour les produits alimentaires dérivés de ces cultures. - Source Biofutur N°195. Décembre 1999. Melbourne - La situation de blocage qui caractérise le débat sur les aliments génétiquement modifiés en Europe vient d'avoir un effet inattendu en Australie. Florigène, la société australienne qui a créé les premières fleurs génétiquement modifiées commercialisables, des oeillets bleus (voir Biofutur 187-16), doit, pour les vendre, se rabattre sur les États-Unis, au lieu de l'Europe comme initialement prévu. À travers sa succursale néerlandaise, Florigene Europe B.V., la société prévoyait de lancer une gamme complète d'oeillets bleus sur le marché européen, ainsi que des fleurs coupées à durée de vie prolongée. En effet, en 1997 et 1998, l'entreprise a reçu de la Commission européenne l'autorisation de commercialiser trois oeillets transgéniques : une variété mauve, Moond st (poussière de Lune, quatre lignées), un oeillet violet, Moonshado (ombre lunaire, six lignées), et une lignée à durée de vie allongée. Mais la décision, début 1999, d'au moins cinq pays européens - la France, l'Autriche, le Danemark, la Grèce, le Luxembourg et le Royaume-Uni d'instituer un moratoire sur la culture commerciale des plantes transgéniques (voir Biofutur 190, 5) a conduit la société australienne à revoir sa stratégie commerciale. Elle vise désormais le marché américain, et a d'ailleurs commencé à produire ses fleurs en Équateur. Il ne reste pas moins que ce basculement ralentira significativement le développement de l'entreprise, selon son P-DG, Edwina Cornish. "L'Europe est un marché essentiel pour les fleurs, et nous sommes désormais moins sûrs de pouvoir augmenter nos ventes dans les toutes prochaines années. Nous vivons de notre capacité à attirer des investissements, et s'il y a un point d'interrogation à propos d'un marché important, nous serons moins attractifs. Je reste cependant persuadée que nous dépasserons ces difficultés ", tempère-t-elle. La compagnie n'a encore licencié aucun de ses 20 employés, mais elle ne prévoit aucune embauche dans un avenir immédiat. Edwina Cornish pense que Florigene subit le contre-coup du débat européen sur le génie génétique qui, insiste-t-elle, concerne principalement les produits alimentaires. Selon elle, le public européen n'a rien contre les plantes ornementales génétiquement modifiées. L'industrie australienne des biotechnologies, ainsi que les autorités régulatrices fédérales et des États australiens, observent attentivement ce qui se passe en Europe. Non seulement parce qu'ils craignent que d'autres sociétés du pays soient touchées, mais aussi parce que la loi australienne sur les OGM est en cours d'élaboration. Personne ne tient à répéter l'expérience européenne. "Il est primordial d'avoir une réglementation appropriée pour satisfaire le public, a déclaré Elane Zelcer, une directrice de l'Association autralienne de biotechnologie (ABA). Si le public n'est pas rassuré, il n'y aura pas de marché. " Tim Thwaites (Biofutur N°195 de décembre 1999) L'usage d'animaux transgéniques comme bioréacteurs a été récemment accéléré pour deux raisons : la production de protéines complexes, pour les médicaments les plus récents, ne peut être faite par les bactéries et les levures, qui sont des organismes simples ; le recours, comme autrefois, au plasma sanguin ou organes animaux pour en extraire les protéines souhaitées, est freiné pour les risques qu'il présente de contamination virale (affaire du sang contaminé). Les premiers acteurs de la transgénèse
animale se livrent une lutte féroce sur le marché mondial. Elles sont trois entreprises
qui, pour n'avoir encore jamais commercialisé les protéines issues du lait de leurs
animaux OGM, « pèsent » déjà 80 millions à 100 millions de dollars : l'américain
Genzyme Transgenics, l'écossais PPL Therapeutics et le néerlandais Pharming. Filiale de la société de biotechnologies américaine Genzyme, Genzyme
Transgenics Les lapins OGM de consommation Sur la liste OGM-DANGER du mardi 14 décembre 1999 11:59. Il y a beaucoup plus proche de nous que les saumons transgéniques Canadiens. En France, au labo de l'INRA de jouy en Josas, caché derrière le paravent de la recherche sur les molécules recombinées, l'équipe de L.M. houdebine travaille sur quatre programmes de lapins transgéniques "pour leur intérêt agronomique". Robert DUCLUZEAU, le directeur de l'INRA de Jouy en Josas, a fait une demande de subventions auprès du Ministère de la Recherche du département des Yvelines de l'INRA et de la Région Ile de France de 8 000 000 (huit millions) de francs afin de mettre entre autres la lapinerie en conformité avec la nécessité de ces travaux de recherche. En audition le 13 décembre 1999, devant les conseillers régionaux pour présenter le projet (et toucher ses sub), il cachait volontairement dans son exposé toute la partie des recherches concernant les lapins de consommation. Il a fallu qu'une élue Verte (Mme Hélène ZANIER) lui pose par deux fois la question pour qu'il l'avoue devant les élus régionaux. Il a même ajouté que c'était à la demande de nos "petits éleveurs de lapins" et que le seul autre pays consommateur de lapins avec la France était la Chine. L'INRA de Jouy et l'équipe de Houdebine ont-ils derrière la tête le marché chinois du lapin? Plus d'un milliard de Chinois mangeant du lapin transgenique obtenu avec des brevets "bien de chez nous", ça laisse rêveur. Claude SERGENT - sergent(at)cybercable.fr |
La lutte contre les la création d'animaux de rente transgéniques
est souvent difficile et se heurte bien souvent à des enjeux politiques. Pour exemple ce
qui s'est passé le 16 décembre 1999 au Conseil Régional d'Ile de France. Les Verts ont
déposé deux amendements au sujet de la création d'un fond (dit fond d'amorçage)
destiné à aider à la création d'entreprises liées au développement des hautes
technologies.( je dis comme ça pour faire simple, le tout est lié au rapport Guillaume
de 1998...) Exposé des motifs : Le
développement rapide des bio-technologies ne doit pas s'opérer aux dépends de la santé
publique, de la sécurité alimentaire ni de la dignité humaine." La Montagne" du 10/12/1999 : SUPER-COCHONS 40 % plus gros, plus vite, 25 % moins gourmands ! WASHINGTON. - Plus fort que I'hormone de
crois- "Nous pensons que sur le long
terme cette technolo- (Contribution de Michel Dussandier - midier(at)wanadoo.fr sur la liste de diffusion OGM danger, le jeudi 16 décembre 1999.) |
Nouvelles - Et les animaux transgéniques? - Sommaire de la page
Parce que les lapines produisent peu de lait, l'usine belge est
vouée au Animaux cobayes : des souris, principalement,
modifiées de façon à mimer les maladies humaines. |
Washington, le jeudi 18 novembre 1999. S&T Presse. Ambassade de France de Washington. Mission Scientifique et Technologique (http://www.france-science.org) Un gène de moins et 35% de vie en plus. Le NYT fait état des travaux de l'équipe du Dr. Pier Giuseppe Pelicci de l'Institut européen d'Oncologie à Milan qui démontre que la suppression chez la souris d'un gène qui contrôle la réponse cellulaire au "stress" via la protéine p66shc entraîne un allongement d'environ un tiers de leur durée de vie sans effets latéraux visibles. Le Dr. Guarante, du MIT, commente ces travaux publiés dans la revue Nature comme constituant une avancée majeure pour la compréhension des processus de vieillissement le mammifère qui, toutefois, font intervenir de très nombreuses voies métaboliques. Un gène analogue a été identifié chez l'homme et des spéculations sur l'effet de molécules inhibitrices de cette protéine ou de son gène sont lancées. Octobre 1999. Des chercheurs japonais élaborent un riz transgénique fatal aux chenilles PARIS (Agence Française de Presse) - le 27/10/99 à 11:27 - Des chercheurs japonais ont élaboré un nouveau riz transgénique qui multiplie par 40 l'efficacité d'un virus anti-chenilles, indique la revue Nature Biotechnology dans son édition à paraitre le 1er novembre.
Leur travaux montrent que les chenilles sont beaucoup plus affectées par le NPV lorsqu'elles se nourrissent de ce riz transgénique: le même résultat est obtenu avec 40 fois moins de ce couteux produit. Leur découverte pourrait améliorer l'efficacité et diminuer le cout du NPV, un bio-pesticide actif contre une série de parasites des choux et des pommes de terre. Riz doré pour asservir le Tiers Monde - Sommaire de la page
Si vous êtes perdus, r(at)ssurez-vous, nous aussi! https://www.terresacree.org - vivant12(at)free.fr Le point sur les OGM - Salade biotechnologique du chef. Horreur : ces OGM existent! - OGM : La guerre du troisième millénaire! - Nouveaux monstres - Colza, maïs, soja : les OGM sont intenables! - Et les animaux transgéniques? - "Croisade" - Sommaire de la page - Nouvelles - Porte - Version avec frames - Barre de navigation - Jardin |
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