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Vos réactions à ce sujet :
De tabatha1(at)free.fr le 26 janvier 2005 : c bien alarmiste
mais pourquoi pas c fort possible, qui croire ?
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BELGA, le 24/01/2005
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BAUWERAERTS Il reste moins d'une
décennie pour éviter un dérèglement catastrophique du climat terrestre,
affirme une vaste étude à paraitre mardi. Rédigée par un large
panel de scientifiques, d'anciens hommes politiques et d'économistes, ce
rapport, baptisé 'Meeting the Climate Change' fixe à dix ans, «voire
peut-être moins », le point de non-retour climatique au-delà duquel les
rejets de gaz à effet de serre vont entraîner un hausse de température
désastreuse pour la planète. Selon cette étude, la Terre
atteindra ce stade lorsque la température moyenne y aura augmenté de 2
degrés par rapport à la période précédent la révolution industrielle du 18e
siècle. Or, depuis cette époque, la
planète a déjà gagné 0,8 degré en moyenne. «Le monde ne dispose donc plus
que d'un petit degré de marge avant que le point de non retour soit atteint
», avertissent les auteurs de l'étude. Pour eux, la Terre aura
atteint ce point de non-retour lorsque son atmosphère contiendra 400 parties
de CO2 par millions (ppm). Aujourd'hui, elle en contient déjà 379 ppm, un
niveau augmentant de 2 ppm chaque année, souligne l'étude. Un réchauffement de la
Terre de plus de 2 degrés entraînera des perturbations graves dans la
production agricole, des sécheresses majeures, une augmentation des
épidémies, la mort des forêts, la disparition de plusieurs espèces animales
et végétales, ainsi qu'une élévation du niveau des mers. «Une bombe écologique à
retardement est en route », avertit Stephen Byers, ancien ministre
britannique des Transports et membre du panel d'experts à l'origine du
rapport qui intervient alors que Tony Blair entame sa présidence du G8,
mandat au cours duquel il a promis de prendre le changement climatique à
bras le corps. Le rapport recommande
urgemment aux pays de cette organisation de produire, d'ici 2025, un quart
de leur électricité avec des sources renouvelables et de doubler d'ici 2010
les budgets de recherche consacrés aux énergies non fossiles. «Ce sont les
investissements que nous réalisons à partir de maintenant et durant les 20
prochaines années qui nous permettront de stabiliser le climat. Pas ceux que
nous consentirons d'ici la moitié du 21e siècle ou au-delà », conclut
Tom Burke, ancien conseiller de Tony Blair pour les questions
environnementales et membre lui aussi de ce panel. Cet article provient de
http://www.lalibre.be |
En savoir plus : Changement climatique : dans dix ans, il sera trop tard... : http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=515
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