Selon la
NASA, en 2008 aucune tache solaire n'a été observée pendant 266
jours, un record inégalé depuis 50 ans. Il faut remonter à l'année
1913, avec 311 jours sans une tache solaire, pour trouver un minimum
solaire si bas.
L'activité du Soleil varie en fonction de cycles qui durent en
moyenne 11 ans, marqués par des phases d'activités intenses
(maximums) et d'autres très calmes (minimums). L'une des
manifestations de cette activité sont les taches sombres qui sont
liées aux champs magnétiques solaires : plus il y a de taches
visibles à la surface de l'étoile, plus son activité, et donc son
rayonnement sont importants. Le rayonnement solaire participe
également aux fluctuations de la température moyenne de la Terre
comme en témoigne le petit âge glaciaire entre 1645 à 1715 qui s'est
caractérisé par une quasi absence de taches solaires.
Actuellement, le Soleil se trouve dans une phase calme de son cycle.
Cependant, cette phase marquée par l'absence de taches solaires est
particulièrement remarquable.
Conséquences : le rayonnement solaire a diminué de 0,02% dans la
lumière visible, de 6% dans certaines longueurs d'ondes. Avec 78
jours sans taches sur 90 écoulés, l'année 2009 s'annonce elle aussi
en service minimum.
Rappelons que l'année 2008 est sans doute la dixième année la plus
chaude depuis 1850, date à laquelle ont débuté les relevés
instrumentaux, d'après les données compilées par l'Organisation
météorologique mondiale (OMM). Preuve, si il en fallait encore, que
le réchauffement climatique reste très fortement lié aux activités
polluantes de nos sociétés...
Source :
http://www.notre-planete.info/
L'activité solaire n'est pas responsable du réchauffement
planétaire
Des recherches menées par des scientifiques finlandais ont établi
qu'il y avait eu un accroissement de l'activité solaire au cours
du XXe siècle, mais qu'il ne suffisait pas à expliquer le
réchauffement planétaire.
Ces recherches, conduites par Ilya Usoskin de l'observatoire de
géophysique de Sodankylä (unité d'Oulu), ont associé des
chercheurs allemands, italiens, indiens et russes, qui ont étudié
les restes de l'isotope radioactif titanium 44 dans des
échantillons de météorites ayant frappé la Terre à des dates
enregistrées avec exactitude.
On a pu retracer l'activité des taches solaires jusqu'au XVIIe
siècle, mais les méthodes de quantification des effets de cette
activité sont demeurés peu concluants.
Dans le passé, les chercheurs ont utilisé les échantillons de
béryllium 10 ou de carbone 14 contenus dans la matière organique
ou des carottes de glace pour mesurer l'activité solaire, puisque
ces deux isotopes sont également engendrés par le passage des
rayons cosmiques à travers la Terre. Leurs niveaux semblent
cependant influencés par des processus terrestres inconnus - de
nature vraisemblablement climatique ou géologique. L'équipe a
décidé d'utiliser des échantillons de météorites parce que leur
composition ne serait pas influencée par cette activité terrestre.
Ayant, avant l'impact, gravité autour du soleil, elles ont donc
été exposées à son activité.
Le titanium 44 se forme à l'intérieur de la météorite par suite de
l'interaction directe avec les rayons solaires cosmiques. Lorsque
la météorite s'écrase, la production de titanium 44 cesse. Les
chercheurs peuvent alors mesurer l'activité solaire à un moment
donné. Les scientifiques ont examiné 19 météorites, qui leur ont
permis de remonter 235 ans en arrière. L'activité des taches
solaires a par la suite pu être mesurée grâce au titanium 44
contenu dans ces cailloux cosmiques.
L'équipe a établi que « le modèle basé sur les relevés du nombre
de taches solaires cadre avec les données concernant la teneur des
météorites en titanium 44 », peut-on lire dans le compte rendu
paru dans la revue Astronomy and Astrophysics. Les auteurs de
l'article concluent que l'utilisation du titanium 44 « constitue
une excellente méthode de reconstitution des activités solaires
dans le passé, car elle est exempte d'effets terrestres non connus
avec précision ».
Certains chercheurs estiment que le phénomène de réchauffement
planétaire est dû à l'activité solaire, et non à l'accumulation de
dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Si la théorie impliquant
l'activité solaire est exacte, l'élévation des températures serait
alors une anomalie, dont il n'y aurait pas lieu de se soucier
outre mesure.
Or tel n'est pas le cas, à en croire M. Usoskin, qui s'est
entretenu avec CORDIS Nouvelles, citant des collègues de
l'observatoire de géophysique de Sodankylä qui ont étudié la
question. « Jusque dans les années 70, le consensus était de mise
sur le lien entre activité solaire et élévation des températures.
Or l'activité solaire a stagné, voire décliné, alors que les
températures continuent à grimper sur Terre. On ne saurait donc
incriminer le seul effet solaire », a-t-il déclaré.
Source :
http://www.futura-sciences.com
L'activité solaire
au plus bas
Le Soleil, qui
montrait des signes d'une hausse de son activité au début de
l'année, apparait étonnement calme depuis plusieurs mois. Si
bien que lorsqu'une tâche sombre est observée, cela devient
un événement!
Pour l'année 2008 pas encore finie, les astronomes ont déjà
recensés 200 jours sans aucune tâche visible à la surface du
Soleil !
En même temps, la sonde spatiale Ulysse a publiée des
observations du vent solaire qui sont à leur plus bas niveau
depuis 50 ans, ce qui a évidemment des conséquences sur l'héliopause
!
Le Soleil est en période de transition entre deux cycles
d'activités montrant un calme inhabituel et inattendu. Le
maximum devrait être atteint au début de la prochaine
décennie, pour les années 2011, 2012.
Source :
http://www.lecosmographe.com/blog/?p=433
Nouvelles prédictions pour le cycle
d'activité solaire
Depuis plus de 150
ans, on sait que le Soleil connaît des cycles d'activité de
11 ans grâce à l'astronome Heinrich Schwabe. Depuis 1913,
jamais notre étoile ne se montra aussi calme ! En 2008, les
astronomes comptèrent 266 jours sans une seule tâche soit 78
% de l'année. Alors qu'ils tablaient sur un minimum solaire
en 2008, il se pourrait que cela se déplace à 2009 ! Durant
les trois premiers mois, il y eut 78 jours vierges de toutes
tâches sombres. Cela représnete 87 % du temps écoulé.
Toutefois, la fin du mois de mai et le début de juin ont vus
l'apparition et l'évolution d'une grande tâche solaire.
Quelques CME (Coronal Mass Ejection) furent observées dans
la foulée.
De nouvelles prédictions sur le cycle d'activité solaire 24
proposent un minimum qui se situait au début de l'année.
Comme on peut le voir sur le graphique ci-contre, la courbe
pourrait remonter très vite. Un démarrage de l'activité jugé
lent ou tardif par certains astronomes. Le maximum pourrait
intervenir au cours de l'année 2013 ou en 2014.
De nombreux physiciens s'interrogent sur ce changement
d'intensité solaire alors que le cycle parait, malgré tout,
régulier. Y aurait-il des cycles d'activité plus forts ?
Le principal inconvénient est que nous observons vraiment le
Soleil que depuis deux centaines d'années, c'est peu comparé
aux milliards d'années qu'il existe. Beaucoup de choses
restent toujours à apprendre sur son comportement et son
évolution.
Source :
http://www.paperblog.fr/
Rayons X solaire :
Normal : Le flux de rayons X solaire est calme (< 1.00e-6 W/m^2)
Active : Le flux de rayons X solaire est actif (>= 1.00e-6 W/m^2)
M Class Flare : Un éclat de classe M s'est produit (flux de rayons
X >= 1.00e-5 W/m^2)
X Class Flare : Un éclat de classe X s'est produit (flux de rayons
X >= 1.00e-4 W/m^2)
Mega Flare : Un événenement en rayons X sans précédent s'est
produit (flux de rayons X >= 1.00e-3 W/m^2)
Champ Géomagnétique
Quiet : Le champ géomagnétique est calme (Kp < 4)
Unsettled : Le champ géomagnétique a été instable (Kp = 4)
Storm : Une tempête géomagnétique s'est produite (Kp > 4)
Source :
http://www.n3kl.org/sun/noaa.html
Tout
savoir sur l'activité solaire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_solaire